The Japan Times - Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné

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Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné
Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné / Photo: Tobias SCHWARZ - AFP/Archives

Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné

Le chemin fut long et jusqu'au bout semé d'embûches: le conservateur Friedrich Merz, désigné chancelier mardi après une élection aux forceps, fait figure d'impulsif qui peine à rassembler et à se faire apprécier de l'opinion.

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Cet homme de 69 ans a reçu des mains du chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier son mandat pour les quatre ans à venir aux commandes de la première puissance économique européenne, après avoir été élu au deuxième tour par les députés du Bundestag.

Mais le rejet inédit plus tôt de son élection lors du premier tour jette une ombre sur sa personne et l'ensemble de son gouvernement avec le centre gauche du SPD.

"Merz est désormais considéré comme un chancelier affaibli, sans alliance stable, et sa cote de popularité n'est déjà pas bonne", a jugé Der Spiegel.

Faisant montre d'une rare persévérance, il a pourtant déployé moult efforts pour revenir sur le devant de la scène politique après avoir été écarté du pouvoir au début des années 2000 par Angela Merkel. A un moment où il se considérait comme l'héritier naturel d'Helmut Kohl, le père de la réunification allemande.

Ce multi-millionnaire, pilote amateur et propriétaire d'un jet privé, a longtemps été perçu comme un grand bourgeois hautain, même s'il a tenté lors de la campagne de renvoyer une image d'élu accessible et humain, se montrant verre de bière à la main lors un meeting, ou dévoilant des drames privés méconnus comme le décès à 21 ans de sa jeune soeur dans un accident de voiture.

- Promesse trahie -

Mais Friedrich Merz, dont le camp conservateur CDU/CSU a remporté sans gloire le scrutin législatif du 23 février, a surtout brusqué à la fois la population et son parti en assouplissant peu après les élections le sacro-saint "frein à la dette", inscrit dans la constitution nationale, pour réarmer et moderniser le pays.

Et ce alors même que le dirigeant démocrate-chrétien, partisan d'une droitisation de son mouvement après l'ère centriste d'Angela Merkel, s'était engagé à ne pas y toucher pendant la campagne électorale.

Ce revirement a profité au parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), arrivé deuxième avec un score historique aux législatives, qui dénonce à l'envi son "mensonge" et ses "tromperies".

Cette formation a récemment dépassé les conservateurs dans des sondages.

L'avocat de formation est devenu la bête noire de l'AfD, avec qui il avait pourtant flirté au Parlement en janvier en votant avec ce parti une motion contre l'immigration.

Cette initiative inédite depuis l'après-guerre a provoqué de grandes manifestations de protestation de gauche dans le pays. Il a depuis dit exclure toute coopération malgré les exhortations de Trump et de ses proches.

- Loué à l'étranger

S'il a du mal à convaincre chez lui, celui qui n'a jamais occupé de poste ministériel suscite les espoirs de ses pairs européens, qui comptent sur Berlin à un moment où le continent cherche à s'affranchir de la tutelle militaire d'un allié américain devenu imprévisible pour assurer sa défense face à la menace russe.

Atlantiste convaincu, il a toutefois promis de ramener son pays au centre du jeu européen avec une "voix forte" pour défendre les intérêts du continent.

Et le soutien sans faille à l'Ukraine contre la guerre d'agression russe fait partie de ses priorités.

Sur le plan intérieur, l'ancien député européen (1989-1994) puis au Bundestag a promis un durcissement des règles migratoires.

Lors de son élection - après deux échecs d'affilée - à la tête de la CDU en 2022, il avait annoncé un renversement complet de la généreuse politique d'accueil héritée d'Angela Merkel (2005-2021).

Une revanche face à son ancienne rivale qui l'écarta en 2002 du poste stratégique de président du groupe parlementaire CDU, le conduisant à se reconvertir dans la finance en 2009, notamment chez BlackRock, l'un des plus gros gestionnaires d'actifs au monde.

Celui qui a promis de "redonner sa fierté" à l'Allemagne devra aussi trouver la parade pour résoudre la crise profonde du modèle industriel traversée par le pays, qui a enchaîné deux récessions d'affilée et dont l'économie reste faible.

K.Abe--JT