The Japan Times - Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie

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Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie
Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie / Photo: Tobias SCHWARZ - AFP

Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie

Le camouflet est historique: le conservateur Friedrich Merz a échoué mardi à se faire élire chancelier au premier tour de scrutin par les députés allemands, créant la stupéfaction dans le pays qui s'enfonce dans la crise politique.

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Un tel échec pour un candidat chancelier est sans précédent dans l'histoire politique d'après-guerre de l'Allemagne. Il illustre la fragilité du dirigeant démocrate-chrétien et de la coalition avec laquelle il entend gouverner la première économie européenne, aux côtés des sociaux-démocrates, sous pression d'une l'extrême droite en plein essor .

"Non reçu - une défaite historique", a commenté le site du magazine Spiegel, le comparant à un étudiant passant un examen.

Dans un scénario totalement inattendu, l'élu de 69 ans n'a pas obtenu la majorité requise au premier tour de scrutin de la part des 630 élus du Bundestag, la chambre basse du parlement.

M. Merz n'a obtenu que 310 voix sur 621 exprimées et 630 députés au total. Neuf députés étaient absents, 3 se sont abstenus et un vote a été déclaré invalide.

Il lui en aurait fallu 316 pour être élu. Le vote qui devait au départ n'être pour lui qu'une formalité, a tourné à l'humiliation publique.

Dans le système parlementaire allemand, ce sont les députés qui élisent le chef du gouvernement, suite aux élections législatives qui se sont tenues fin février.

- Instabilité -

Ce contretemps fâcheux est "un camouflet" et "aura forcément un impact sur ses débuts en tant que chancelier et ensuite sur la période gouvernementale à venir. Et au niveau international aussi, c'est vraiment pas bon signe", a indiqué à l'AFP Claire Demesmay, professeure à la chaire Alfred Grosser de Sciences Po Paris et chercheuse associée au Centre Marc Bloch de Berlin.

Il retarde en tout cas la prise de fonction prévue du nouveau gouvernement, attendu avec anxiété par l'Europe entière après des mois d'instabilité politique en Allemagne, d'abord avec la chute du gouvernement d'Olaf Scholz fin 2024, puis des élections législatives anticipées fin février, difficilement remportées par les conservateurs de Friedrich Merz.

Il pourrait aussi reporter la première visite comme chancelier à l'étranger, que Friedrich Merz avait prévue mercredi à Paris.

Friedrich Merz savait qu'il ne bénéficierait d'aucune état de grâce mais ne s'attendait pas à essuyer une telle humiliation, comme l'a laissé transparaître son visage fermé, dans les travées de l'assemblée, à l'issue du vote.

Sur l'ensemble des forces de sa coalition, qui rassemble conservateurs et sociaux-démocrates, il lui a manqué 18 voix.

Friedrich Merz fait probablement les frais, dans son propre camp conservateur, de sa décision récente d'assouplir les règles budgétaires très strictes du pays pour pouvoir financer son vaste programme de réarmement et de modernisation du pays à hauteur de centaines de milliards d'euros.

De nombreux élus conservateurs s'en sont émus ces dernières semaines, en faisant valoir que leur parti avait promis l'inverse durant la campagne électorale.

S'il ne devait à nouveau pas obtenir de majorité durant la deuxième phase de vote des députés, qui peut s'étaler sur deux semaines, une majorité relative des députés serait alors suffisante pour qu'il devienne chancelier.

Le parti démocrate-chrétien de M. Merz a dit mardi espérer qu'un second vote puisse se tenir encore mardi.

- L'extrême droite en embuscade -

Dans le chaos ambiant, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a immédiatement réclamé de nouvelles élections.

"Nous sommes prêts à assumer la responsabilité gouvernementale", a déclaré Alice Weidel, dont le mouvement dépasse aujourd'hui dans certains sondages les conservateurs, après avoir déjà obtenu 20% aux législatives.

Ces turbulences surviennent alors que la première économie européenne se trouve à un moment de bascule géopolitique, contrainte de s'affranchir de la tutelle militaire d'un allié américain devenu imprévisible et de réinventer son modèle économique.

M. Merz a promis un nouveau "leadership" en Europe, qui passe par un resserrement des liens avec Paris mais aussi Varsovie.

Partisan d'un soutien sans faille à l'Ukraine, le nouveau chancelier s'est dit ouvert, sous conditions, à la livraison de missiles longue portée Taurus à Kiev, malgré les menaces de la Russie.

Parmi ses chantiers prioritaires, la remise à niveau de l'armée nationale, à la fois pour assurer la défense du pays et sa contribution à l'Otan, mais aussi des infrastructures aussi essentielles que les routes et écoles, en mauvais état après des années de sous-investissement.

Sur le plan intérieur, Friedrich Merz entend faire reculer l'AfD en se montrant dur sur l'immigration.

S'il est finalement élu, son succès dépendra aussi de l'alignement des vues avec les alliés sociaux-démocrates.

Avec les portefeuilles des Finances, revenu à Lars Klingbeil, et de la Défense où reste le sortant Boris Pistorius, le parti social-démocrate a les moyens de peser sur la politique du prochain gouvernement.

M.Saito--JT