The Japan Times - Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne

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Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne / Photo: FILIPE AMORIM - AFP/Archives

Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne

Le Portugal est entré officiellement dimanche en campagne électorale pour les législatives anticipées du 18 mai, les troisièmes depuis janvier 2022, pour lesquelles le gouvernement sortant de droite modérée fait figure de favori, mais sans la garantie qu'une victoire assurerait la stabilité du prochain exécutif.

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Le scrutin de mars 2024 avait vu le pays basculer à droite après huit années de gouvernements socialistes, mais la coalition emmenée par le Premier ministre Luis Montenegro, un juriste de 52 ans, ne disposait pas de majorité au Parlement, où elle a perdu un vote de confiance en mars sur fond de soupçons de conflit d'intérêt.

D'après les enquêtes, son Alliance démocratique (AD) est désormais créditée de 32,5% des intentions de vote, contre 27,3% pour le Parti socialiste (PS) et 17% pour la formation d'extrême droite Chega ("Assez"), selon un agrégateur de sondages fourni par la Radio Renascença.

Mais la coalition gouvernementale a cette fois-ci "fait le pari d'obtenir une majorité absolue" en négociant le soutien d'une formation libérale créditée de 7% des voix, souligne la politologue Marina Costa Lobo, de l'Institut des sciences sociales (ICS) de l'Université de Lisbonne.

"Mais même cela peut ne pas suffire et, par conséquent, la question de la stabilité gouvernementale est absolument centrale", insiste-t-elle auprès de l'AFP.

Conscient du risque de se retrouver à nouveau à la tête d'un gouvernement minoritaire, Luis Montenegro, qui continue d'exclure tout accord avec l'extrême droite, a mis en garde les électeurs contre ce scénario.

"Si nous n'arrivons pas à garantir la stabilité le jour des élections, le lendemain sera beaucoup plus complexe", a-t-il reconnu à deux semaines du scrutin.

"En ce moment, Luis Montenegro est le principal facteur d'instabilité politique au Portugal", riposte le chef de l'opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, en référence à de nouvelles révélations embarrassantes dans l'affaire qui a provoqué la chute du gouvernement.

Accusé de conflit d'intérêts concernant l'activité d'une société de conseil qu'il avait créée avant de la mettre au nom de ses enfants, le Premier ministre avait alors préféré se soumettre à un vote de confiance au Parlement, qu'il a perdu, plutôt que de répondre devant la commission d'enquête parlementaire que l'opposition voulait mettre en place.

- PIB en baisse -

M. Montenegro a beau répéter qu'il n'a commis aucune infraction, ce scandale a continué de marquer la période de pré-campagne qui s'est achevée dimanche, et notamment le duel télévisé qui l'a opposé à son principal rival.

La gestion de la méga-panne d'électricité qui a touché la péninsule ibérique lundi dernier a également fourni des arguments à l'opposition pour attaquer le gouvernement.

Le candidat socialiste a aussi mis en avant la situation économique du Portugal, qui a vu son PIB reculer de 0,5% au premier trimestre, en affirmant vendredi qu'il s'agissait du "pire résultat économique depuis 2021, l'année de la pandémie".

Sans réagir à ces données, le gouvernement a choisi d'annoncer ce week-end que son durcissement de la politique migratoire permettrait le renvoi d'un premier contingent de 18.000 immigrés en situation irrégulière, un clin d'œil aux électeurs de Chega.

Avec la crise du logement, la question de l'immigration est devenue centrale dans le débat politique au Portugal, où la population étrangère a été multipliée par quatre depuis 2017, et atteint désormais environ 15% de la population de quelque dix millions d'habitants.

"La corruption et l'éthique, avec l'immigration, sont des thèmes centraux du débat politique actuel au Portugal et cela donne une marge de croissance à Chega", note la politologue Marina Costa Lobo.

Le parti de droite radicale dirigé par André Ventura, 42 ans, avait réalisé l'an dernier une nouvelle percée électorale, confirmant son statut de troisième force politique du pays avec 18% des voix et une cinquantaine de députés.

"Nous demandons au pays de nous donner une opportunité de gouverner. Cela fait 50 ans que les mêmes échouent", a affirmé dimanche le président de Chega, alors que le pays n'a connu que des gouvernements de centre droit ou de centre gauche depuis l'avènement de la démocratie, en 1974.

K.Yamaguchi--JT