The Japan Times - Cancers et maladies circulatoires, premières causes d'une mortalité historiquement basse en 2023

EUR -
AED 4.315152
AFN 77.708509
ALL 96.852138
AMD 448.491142
ANG 2.103707
AOA 1077.46608
ARS 1692.867744
AUD 1.766731
AWG 2.114983
AZN 1.996065
BAM 1.958827
BBD 2.365606
BDT 143.531799
BGN 1.957646
BHD 0.442923
BIF 3471.553207
BMD 1.174991
BND 1.516883
BOB 8.115541
BRL 6.345419
BSD 1.17454
BTN 106.215586
BWP 15.56238
BYN 3.462451
BYR 23029.817846
BZD 2.36217
CAD 1.617428
CDF 2631.978985
CHF 0.93526
CLF 0.027299
CLP 1070.885484
CNY 8.288974
CNH 8.27372
COP 4466.84467
CRC 587.522896
CUC 1.174991
CUP 31.137254
CVE 110.435656
CZK 24.285177
DJF 209.15766
DKK 7.470444
DOP 74.667289
DZD 152.34334
EGP 55.789738
ERN 17.624861
ETB 183.52108
FJD 2.648192
FKP 0.879185
GBP 0.877671
GEL 3.168367
GGP 0.879185
GHS 13.482835
GIP 0.879185
GMD 85.774311
GNF 10213.261358
GTQ 8.995863
GYD 245.719709
HKD 9.144171
HNL 30.922442
HRK 7.532747
HTG 153.951832
HUF 385.151393
IDR 19592.088787
ILS 3.766621
IMP 0.879185
INR 106.613135
IQD 1538.577555
IRR 49493.544354
ISK 148.41283
JEP 0.879185
JMD 188.054601
JOD 0.833059
JPY 182.086549
KES 151.515079
KGS 102.752804
KHR 4702.386633
KMF 492.911492
KPW 1057.491268
KRW 1720.480396
KWD 0.36051
KYD 0.978813
KZT 612.546565
LAK 25462.346819
LBP 105176.728999
LKR 362.920819
LRD 207.301224
LSL 19.815521
LTL 3.469442
LVL 0.710741
LYD 6.379995
MAD 10.805297
MDL 19.854766
MGA 5203.151106
MKD 61.58937
MMK 2466.617904
MNT 4166.358748
MOP 9.418054
MRU 47.004836
MUR 53.990968
MVR 18.088629
MWK 2036.690621
MXN 21.126092
MYR 4.808648
MZN 75.093803
NAD 19.815521
NGN 1705.53442
NIO 43.227904
NOK 11.911281
NPR 169.94896
NZD 2.027652
OMR 0.451782
PAB 1.174515
PEN 3.954311
PGK 5.062068
PHP 69.231624
PKR 329.162758
PLN 4.221642
PYG 7889.359242
QAR 4.280496
RON 5.094291
RSD 117.388641
RUB 92.967943
RWF 1709.478019
SAR 4.40866
SBD 9.607607
SCR 17.223335
SDG 706.756952
SEK 10.910905
SGD 1.51451
SHP 0.881547
SLE 28.346692
SLL 24638.971924
SOS 670.04968
SRD 45.293589
STD 24319.935326
STN 24.534259
SVC 10.276881
SYP 12991.498391
SZL 19.808863
THB 36.931722
TJS 10.793679
TMT 4.124217
TND 3.433491
TOP 2.829096
TRY 50.173396
TTD 7.970316
TWD 36.798371
TZS 2916.912694
UAH 49.627044
UGX 4174.450755
USD 1.174991
UYU 46.090635
UZS 14149.865707
VES 314.239221
VND 30925.755393
VUV 142.323844
WST 3.261166
XAF 656.986216
XAG 0.018396
XAU 0.000271
XCD 3.175471
XCG 2.116771
XDR 0.81708
XOF 656.986216
XPF 119.331742
YER 280.241445
ZAR 19.712468
ZMK 10576.317779
ZMW 27.102111
ZWL 378.346528
  • AEX

    5.2600

    944.73

    +0.56%

  • BEL20

    -16.4500

    4969.65

    -0.33%

  • PX1

    73.4200

    8141.83

    +0.91%

  • ISEQ

    177.5100

    13040.43

    +1.38%

  • OSEBX

    5.9100

    1648.65

    +0.36%

  • PSI20

    51.2100

    8052.96

    +0.64%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -67.9300

    4286.65

    -1.56%

  • N150

    23.6500

    3719.3

    +0.64%

Cancers et maladies circulatoires, premières causes d'une mortalité historiquement basse en 2023
Cancers et maladies circulatoires, premières causes d'une mortalité historiquement basse en 2023 / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - AFP/Archives

Cancers et maladies circulatoires, premières causes d'une mortalité historiquement basse en 2023

La mortalité en France, causée d'abord par les cancers et les maladies circulatoires, a atteint en 2023 un niveau "historiquement bas" essentiellement lié au reflux du Covid-19, mais la pandémie a laissé des traces et les inégalités territoriales sont restées fortes.

Taille du texte:

"Les deux premières causes de décès restent les tumeurs et les maladies de l'appareil circulatoire", devant les maladies de l’appareil respiratoire, montre un travail de référence des chercheurs de l'agence Santé publique France, de l'Inserm et de la direction des statistiques du ministère de la Santé (Drees) publié mardi.

Tous les ans, ces scientifiques examinent les principales causes de mortalité, avec un peu de décalage. En 2023, plus de 637.000 décès ont été enregistrés.

"Après trois années de forte mortalité dues à la pandémie de Covid-19 et à un regain de mortalité lié aux maladies respiratoires en 2022", 2023 a connu une mortalité "plus faible qu’en 2019", détaille à l'AFP Elise Coudin, directrice du CépiDc (Inserm).

Comme dans la grande majorité des pays européens, le niveau de mortalité a été "historiquement bas" en France, mais il est resté supérieur à celui attendu si la tendance d'avant-pandémie s'était prolongée jusqu'en 2023.

Le reflux par rapport à 2022 s'explique "à 60% par la baisse de mortalité liée au Covid-19" - tombé à la neuvième place des causes de décès -, avance Mme Coudin, ainsi que par des baisses des mortalités de maladies de l'appareil circulatoire et de tumeurs.

- Les cancers en tête -

Toujours premiers tueurs, chez les hommes comme chez les femmes, les cancers ont été responsables d'un peu plus d'un quart des décès (27%).

Bien qu'en baisse, la mortalité due aux tumeurs a augmenté pour certains cancers (pancréas, mélanome) et, en général, chez les femmes de plus de 85 ans.

En deuxième position, les maladies cardio-neurovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque, etc) ont entraîné un peu plus d'un cinquième des décès et représenté la première cause de mortalité chez les 85 ans et plus.

"En légère hausse" en 2023, les décès causés par des maladies respiratoires autres que le Covid (pneumonies, maladies chroniques, grippe hivernale notamment), sont revenus depuis 2022 à des niveaux pré-Covid. Ils avaient fortement diminué en 2020 et 2021, au plus fort de la pandémie.

S'ils ont légèrement diminué sur un an, les décès par maladies endocriniennes, digestives et génito-urinaires restent sur une tendance à la hausse sur plusieurs années.

Cette tendance est potentiellement liée "à des chocs induits par la pandémie (prise en charge retardée, difficultés d’accès aux soins, changements dans les comportements, voire dans l’offre de soins)", jugent les chercheurs, sans savoir s'il s’agit d'"effets ponctuels lents à se résorber ou de chocs structurels".

Autre enseignement: la mortalité due aux accidents, notamment chutes et accidents de transports, a encore augmenté, tandis que le taux de suicide (13,6 pour 100.000) a baissé.

- Disparités régionales -

Pour la deuxième année d'affilée, la mortalité due aux causes externes (accidents, suicides, etc.) a été "significativement" plus élevée que sa tendance d'avant-pandémie.

Concernant la mortalité infantile, "plus de la moitié des décès des enfants de moins d'un an sont dus à une affection dont l'origine se situe dans la période périnatale", devant les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques, décrit Anne Fouillet, épidémiologiste à Santé publique France.

Géographiquement, la mortalité est bien plus marquée dans les départements et régions d'Outre-mer et, dans une moindre mesure, dans le nord et l'est de l'Hexagone.

"La mortalité est 89% plus élevée à Mayotte par rapport à la moyenne nationale, 37% en Guyane, et 17% dans les Hauts-de-France", précise à l'AFP Vianney Costemalle, chef du bureau Etat de santé de la population de la Drees.

A l'inverse, la mortalité est sensiblement plus faible en Île-de-France (-15% par rapport à la moyenne nationale).

Ces disparités peuvent être liées à des facteurs "comportementaux, économiques, environnementaux, territoriaux, et d'accès aux soins", résume M. Costemalle.

La mortalité est aussi plus importante dans les territoires ruraux hors d'influence des villes et plus faible dans les grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes.

En 2023, plus de la moitié des décès (53%) ont eu lieu en établissement de santé et quasiment un quart à domicile (24%).

K.Yoshida--JT