The Japan Times - Peu de réussites, beaucoup de fustrations: un an de mandat Biden

EUR -
AED 4.317791
AFN 77.005164
ALL 96.202449
AMD 448.772549
ANG 2.104994
AOA 1078.125037
ARS 1690.956857
AUD 1.77062
AWG 2.119216
AZN 2.012494
BAM 1.956581
BBD 2.367245
BDT 143.637346
BGN 1.956721
BHD 0.443179
BIF 3487.154045
BMD 1.175709
BND 1.515305
BOB 8.151254
BRL 6.366001
BSD 1.175369
BTN 106.599559
BWP 15.523065
BYN 3.437272
BYR 23043.904009
BZD 2.363844
CAD 1.618781
CDF 2645.345799
CHF 0.935547
CLF 0.027402
CLP 1074.98592
CNY 8.285518
CNH 8.279157
COP 4490.998235
CRC 587.934726
CUC 1.175709
CUP 31.156299
CVE 110.740688
CZK 24.319725
DJF 208.947381
DKK 7.469558
DOP 74.481007
DZD 152.330677
EGP 55.758492
ERN 17.635641
ETB 182.293807
FJD 2.680026
FKP 0.879723
GBP 0.878508
GEL 3.168536
GGP 0.879723
GHS 13.526575
GIP 0.879723
GMD 86.417538
GNF 10216.91415
GTQ 9.003595
GYD 245.900264
HKD 9.149664
HNL 30.814999
HRK 7.533994
HTG 154.001483
HUF 384.613371
IDR 19578.265445
ILS 3.777378
IMP 0.879723
INR 106.727547
IQD 1540.179299
IRR 49509.122688
ISK 148.186181
JEP 0.879723
JMD 187.834991
JOD 0.833569
JPY 182.082704
KES 151.56071
KGS 102.815773
KHR 4707.540683
KMF 493.798125
KPW 1058.138081
KRW 1726.893581
KWD 0.360696
KYD 0.979483
KZT 606.222027
LAK 25471.743824
LBP 104460.550011
LKR 363.425093
LRD 208.39452
LSL 19.763274
LTL 3.471564
LVL 0.711175
LYD 6.372759
MAD 10.795951
MDL 19.839752
MGA 5302.448984
MKD 61.562247
MMK 2468.126608
MNT 4168.907096
MOP 9.422042
MRU 46.734885
MUR 54.023346
MVR 18.105958
MWK 2042.206891
MXN 21.140372
MYR 4.815115
MZN 75.096806
NAD 19.763664
NGN 1707.249917
NIO 43.151482
NOK 11.923439
NPR 170.559094
NZD 2.032008
OMR 0.452067
PAB 1.175369
PEN 3.963909
PGK 5.000585
PHP 69.175805
PKR 329.492369
PLN 4.218075
PYG 7894.151648
QAR 4.280727
RON 5.092467
RSD 117.387541
RUB 93.451775
RWF 1707.130032
SAR 4.411311
SBD 9.593841
SCR 16.471615
SDG 707.180049
SEK 10.913599
SGD 1.515913
SHP 0.882087
SLE 28.275401
SLL 24654.042324
SOS 671.917518
SRD 45.394351
STD 24334.810588
STN 24.925039
SVC 10.284106
SYP 12999.444626
SZL 19.764075
THB 36.999234
TJS 10.807507
TMT 4.114983
TND 3.423079
TOP 2.830826
TRY 50.201733
TTD 7.977185
TWD 36.850726
TZS 2918.68742
UAH 49.680534
UGX 4186.67148
USD 1.175709
UYU 46.058388
UZS 14255.4766
VES 314.431424
VND 30944.671097
VUV 142.410896
WST 3.263161
XAF 656.218988
XAG 0.018381
XAU 0.000273
XCD 3.177413
XCG 2.118246
XDR 0.81758
XOF 656.637422
XPF 119.331742
YER 280.347792
ZAR 19.732136
ZMK 10582.788909
ZMW 27.238875
ZWL 378.577943
  • AEX

    6.2000

    945.77

    +0.66%

  • BEL20

    20.4400

    5006.48

    +0.41%

  • PX1

    56.4800

    8124.88

    +0.7%

  • ISEQ

    118.3400

    12981.2

    +0.92%

  • OSEBX

    4.2700

    1647.08

    +0.26%

  • PSI20

    73.6100

    8075.16

    +0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -152.1700

    4134.41

    -3.55%

  • N150

    19.5900

    3715

    +0.53%

Peu de réussites, beaucoup de fustrations: un an de mandat Biden
Peu de réussites, beaucoup de fustrations: un an de mandat Biden

Peu de réussites, beaucoup de fustrations: un an de mandat Biden

Economie, politique extérieure, lutte contre la pandémie et divisions politiques: sur tous ces sujets, Joe Biden a fait de grandes promesses, et accumulé d'immenses frustrations. Tour d'horizon un an après son investiture.

Taille du texte:

- Covid-19 -

Pendant quelques mois, la promesse d'efficacité de la nouvelle administration Biden a semblé tenue, avec une progression rapide du taux de vaccination.

Mais Joe Biden a prématurément déclaré le 4 juillet, pour la fête nationale, l'"indépendance" face au virus. Le variant Delta a ensuite déferlé, puis Omicron, suscitant une immense lassitude des Américains.

Seulement 46% d'entre eux approuvent désormais sa politique sanitaire, contre 69% au début de son mandat.

Ses appels à se faire vacciner et à porter le masque sont violemment critiqués par nombre de républicains. Et la Cour suprême vient d'annuler une obligation de vaccin ou de test que la Maison Blanche voulait imposer aux grandes entreprises.

- Economie -

Joe Biden a promis à la classe moyenne américaine de lui assurer des emplois et une certaine sérénité face à la mondialisation.

Pour cela, il a ouvert les vannes: 1.900 milliards de dollars en début de mandat pour relancer une économie plombée par la pandémie. Puis 1.200 milliards de dépenses dans les infrastructures décaties des Etats-Unis.

Mais Joe Biden n'a pas réussi à faire passer un plan de 1.800 milliards de dollars de dépenses sociales et environnementales, faute de réel contrôle du Sénat.

Et si le taux de chômage ne cesse de baisser, l'inflation flambe, atteignant un niveau jamais vu depuis 1982. Un phénomène généralisé au niveau international, plaide Washington.

- Réformes de société -

Joe Biden a promis d'apaiser l'Amérique et de consolider ses institutions démocratiques. De tous ses engagements, c'est le plus difficile à tenir.

Le démocrate, qui a bénéficié pendant sa campagne du soutien jugé décisif de figures de la communauté afro-américaine, leur a promis de parachever le combat pour les droits civiques.

Il veut harmoniser au niveau fédéral les procédures de vote, pour barrer la route aux Etats du sud qui restreignent, de fait, l'accès aux urnes des minorités. Mais - dans un scénario qui rappelle l'échec de son agenda social - deux sénateurs démocrates barrent pour l'heure la route à ce projet.

Ces échecs irritent la frange la plus à gauche de son parti. Ses projets sont jugés trop interventionnistes par les démocrates les plus centristes.

Quant aux républicains, ils sont sous l'influence toujours immense de Donald Trump, et adhèrent dans leur majorité à ses déclarations, sans fondement, sur une élection frauduleuse de Joe Biden.

Une anecdote récente illustre le ton pris par le débat politique. Lors d'un échange téléphonique bien innocent consacré à Noël, le président a entendu un père de famille lui lancer "Let's go Brandon", devenu une manière détournée de dire "Fuck Joe Biden".

- "America is back" -

"L'Amérique est de retour" sur la scène internationale, répète Joe Biden.

C'est vrai, en grande partie: les Etats-Unis sont revenus à la table des grandes discussions sur le climat, sur le commerce ou sur le programme nucléaire iranien.

Le président s'est aussi attaché à réparer les liens avec les alliés traditionnels des Etats-Unis, mis à mal par Donald Trump.

Mais sa gestion du retrait chaotique d'Afghanistan a été critiquée. Et la France a très mal pris de se voir souffler un gigantesque contrat de sous-marins.

Joe Biden, qui veut articuler sa politique étrangère autour de la rivalité avec la Chine, a réussi jusqu'ici à maintenir au moins une ligne de communication ouverte avec le président chinois Xi Jinping.

Mais cette diplomatie "les yeux dans les yeux", qu'il applique aussi avec le Russe Vladimir Poutine, n'a pas suffi par exemple à déjouer les tensions autour de l'Ukraine.

T.Sasaki--JT