The Japan Times - COP30: présence en force des partisans du captage de CO2

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COP30: présence en force des partisans du captage de CO2
COP30: présence en force des partisans du captage de CO2 / Photo: Jonathan KLEIN - AFP

COP30: présence en force des partisans du captage de CO2

Une ONG a dénombré plus de 500 participants de la COP30 liés, de près ou de loin, à des entreprises ou institutions promouvant les technologies de captage de CO2, accusées de retarder l'abandon du pétrole et du gaz, selon la liste fournie en exclusivité à l'AFP.

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Le Centre pour le droit environnemental international (Ciel), basé à Washington et à Genève, a analysé la liste des quelque 42.000 participants accrédités à la conférence climatique de Belem publiée par les Nations unies.

Il en conclut que 531 d'entre eux peuvent être qualifiés de "lobbyistes du captage et du stockage du carbone" (CCS, en anglais), nom donné à ces techniques visant à capter le CO2 dans l'air ou immédiatement dans les cheminées industrielles, et de le stocker de façon permanente dans le sol.

Ce chiffre dépasse leur décompte de la COP28 de Dubaï et de la COP29 de Bakou (475 et 480 personnes) alors que l'affluence y était plus grande.

Ces technologies sont jugées nécessaires, dans une petite proportion, par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour décarboner l'industrie du ciment ou de l'acier.

"Le CCS a un historique de plusieurs décennies de promesses excessives et non-tenues", dénonce le Ciel, citant entre autres une étude de 2024 dans la revue Nature selon laquelle près de neuf projets sur dix ne tiennent pas leurs objectifs de captage.

La crainte est que des entreprises continuent à rejeter autant de gaz à effet de serre qu'aujourd'hui en se reposant sur d'hypothétiques captages futurs pour compenser ces émissions, sans garantie que ces technologies deviennent disponibles et efficaces à l'échelle requise.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les technologies d'émissions négatives, par captage du CO2 dans l'atmosphère, devraient être multipliées par 100.000 d'ici 2050 pour atteindre l'objectif d'un monde neutre en carbone, un défi colossal.

"Nous avons besoin de captage de carbone, car nous allons dépasser la limite de réchauffement", dit à l'AFP le sénateur américain démocrate Sheldon Whitehouse, figure du combat climatique au Congrès, présent à Belem samedi et partisan du CCS. "Mais cela ne peut pas être une excuse pour polluer davantage", avertit-il.

- Délégations officielles -

Le Ciel qualifie de lobbyistes du CCS tous les participants de la COP30 promouvant ouvertement ces technologies, comme les membres de la Taiwan Carbon Capture Storage and Utilization Association ou de l'institut australien Global CCS.

Le comptage comprend aussi les personnes dont l'organisation a participé ou soutenu des projets de captage du carbone, tels que recensés par l'Agence internationale de l'énergie.

C'est ainsi qu'Amazon, un des leaders mondiaux des centres de données, le géant français des matériaux Saint-Gobain ou le champion danois des renouvelables Orsted, qui vient d'annoncer avoir réduit ses émissions de 98%, sont épinglés.

"Nous ne pouvons pas savoir ce dont ces entreprises vont parler exactement" à la COP, explique l'auteur de l'analyse chez Ciel, Barnaby Pace. "Mais on montre qui est là, et quels sont les intérêts de ces entreprises".

La liste du Ciel, dont 80% recoupent celle des "1.602 lobbyistes" de l'industrie fossile recensés par d'autres ONG la semaine dernière, comprend aussi tout le personnel présent des compagnies pétrogazières, privées et publiques.

Parmi elles, les compagnies nationales chinoise et brésilienne dominent, avec une vingtaine de représentants épinglés, suivis par la quinzaine de salariés du pétrolier texan Occidental Petroleum (Oxy).

Ce dernier est spécialisé depuis des décennies dans l'exploitation de puits en fin de vie grâce à l'injection de CO2, et fait partie pour cette raison des pionniers du captage de carbone.

Cela montre "les efforts considérables investis par l'industrie des énergies fossiles pour assurer son avenir en vendant l'idée que les gouvernements et les entreprises peuvent +épurer+ leur utilisation du charbon, du pétrole et du gaz", dénonce l'ONG Ciel.

Une quarantaine de suspects pointés par Ciel sont intégrés dans les délégations officielles, en premier lieu le Brésil, la Russie, ainsi que les monarchies pétrolières du Golfe et le Japon.

Y.Kato--JT