The Japan Times - Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula

EUR -
AED 4.312023
AFN 76.895421
ALL 96.735931
AMD 447.959605
ANG 2.101918
AOA 1076.54998
ARS 1702.899643
AUD 1.777321
AWG 2.116119
AZN 2.004409
BAM 1.959725
BBD 2.363022
BDT 143.369217
BGN 1.955632
BHD 0.442606
BIF 3482.058477
BMD 1.173991
BND 1.516166
BOB 8.106927
BRL 6.472445
BSD 1.1732
BTN 106.106001
BWP 15.495376
BYN 3.464391
BYR 23010.231335
BZD 2.359696
CAD 1.618265
CDF 2659.090237
CHF 0.934227
CLF 0.027463
CLP 1077.377287
CNY 8.268715
CNH 8.26534
COP 4542.759702
CRC 584.545895
CUC 1.173991
CUP 31.110772
CVE 110.475326
CZK 24.387357
DJF 208.64201
DKK 7.471248
DOP 73.667786
DZD 151.982628
EGP 55.888797
ERN 17.609871
ETB 182.197728
FJD 2.68169
FKP 0.874512
GBP 0.877482
GEL 3.163847
GGP 0.874512
GHS 13.530281
GIP 0.874512
GMD 86.288685
GNF 10199.052749
GTQ 8.98573
GYD 245.461182
HKD 9.13451
HNL 30.769758
HRK 7.533624
HTG 153.674523
HUF 389.10947
IDR 19580.180677
ILS 3.791869
IMP 0.874512
INR 106.150952
IQD 1537.928727
IRR 49436.777468
ISK 148.005379
JEP 0.874512
JMD 187.736018
JOD 0.832377
JPY 182.793394
KES 151.325555
KGS 102.665607
KHR 4701.835654
KMF 491.902829
KPW 1056.605653
KRW 1734.179023
KWD 0.360157
KYD 0.977717
KZT 603.452959
LAK 25422.783575
LBP 105130.92979
LKR 363.360038
LRD 208.236672
LSL 19.641396
LTL 3.466492
LVL 0.710136
LYD 6.362858
MAD 10.746424
MDL 19.79781
MGA 5312.3104
MKD 61.541666
MMK 2465.639517
MNT 4165.820037
MOP 9.400628
MRU 46.689392
MUR 54.06261
MVR 18.138488
MWK 2039.223075
MXN 21.12703
MYR 4.79986
MZN 75.014219
NAD 19.640647
NGN 1706.008525
NIO 43.120583
NOK 11.98232
NPR 169.765456
NZD 2.032408
OMR 0.451426
PAB 1.173235
PEN 3.949896
PGK 4.987092
PHP 68.867479
PKR 329.074236
PLN 4.214776
PYG 7880.481801
QAR 4.274455
RON 5.09207
RSD 117.378002
RUB 94.504715
RWF 1702.287522
SAR 4.403468
SBD 9.544803
SCR 16.987542
SDG 706.156871
SEK 10.921771
SGD 1.516116
SHP 0.880798
SLE 28.29405
SLL 24618.016852
SOS 670.933043
SRD 45.407666
STD 24299.25159
STN 24.859268
SVC 10.265993
SYP 12981.006388
SZL 19.640578
THB 36.954319
TJS 10.828874
TMT 4.10897
TND 3.408978
TOP 2.82669
TRY 50.151381
TTD 7.958601
TWD 37.015368
TZS 2898.527259
UAH 49.797619
UGX 4182.180586
USD 1.173991
UYU 45.709215
UZS 14175.946233
VES 324.293055
VND 30917.063378
VUV 142.437704
WST 3.276644
XAF 657.245409
XAG 0.017634
XAU 0.00027
XCD 3.172771
XCG 2.11449
XDR 0.815308
XOF 656.8462
XPF 119.331742
YER 279.821244
ZAR 19.69799
ZMK 10567.340714
ZMW 26.895839
ZWL 378.02475
  • AEX

    -5.5200

    929.6

    -0.59%

  • BEL20

    35.0800

    5045.95

    +0.7%

  • PX1

    -20.2700

    8086.05

    -0.25%

  • ISEQ

    -9.1000

    12989.11

    -0.07%

  • OSEBX

    13.5800

    1649.54

    +0.83%

  • PSI20

    8.0600

    8070.37

    +0.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.6400

    4173.57

    +2.12%

  • N150

    -9.6200

    3689.37

    -0.26%

Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula
Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula / Photo: Evaristo SA, Gianluigi GUERCIA, Bertrand GUAY - AFP

Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula

L'Italie a rejoint la France mercredi pour réclamer un report de l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur, ce qui risque d'empêcher Ursula von der Leyen de parapher ce traité en fin de semaine, au grand dam du Brésil.

Taille du texte:

Une signature dans les prochains jours est "prématurée", a lâché Giorgia Meloni à la veille d'un sommet européen à Bruxelles.

La cheffe du gouvernement italien veut d'abord des garanties "suffisantes" pour le secteur agricole, et se dit "convaincue qu'au début de l'année prochaine, toutes ces conditions seront réunies".

Cette sortie est une douche froide pour la Commission européenne. Bruxelles n'a cessé de marteler ces derniers jours qu'une signature était indispensable avant la fin de l'année, pour la "crédibilité" de l'Union européenne et afin de ne pas contrarier les partenaires latino-américains.

Prudent, l'exécutif européen fait mine d'y croire encore. "Les chefs d'Etat et de gouvernement vont en discuter au sommet européen" ce jeudi, a dit à l'AFP Olof Gill, porte-parole de la Commission.

Au Brésil, le président Lula, qui avait appelé à la responsabilité Emmanuel Macron et Georgia Meloni, a posé une forme d'ultimatum.

"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a-t-il menacé. "Si jamais ils disent non, nous serons désormais fermes avec eux, parce que nous avons cédé sur tout ce qu'il était possible de céder diplomatiquement".

- "Billet remboursable" -

La prise de position de Rome sur ce dossier est potentiellement décisive.

Avec la France, la Pologne et la Hongrie, l'Italie est en capacité de former une minorité de blocage au sein des Vingt-Sept, ce qui empêcherait un examen de l'accord durant la semaine.

"Ca risque d'être très chaud", convient un diplomate européen anonymement, alors que l'Allemagne comme l'Espagne insistent pour approuver ce traité de libre-échange le plus vite possible.

Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a promis d'exercer une pression "intensive" sur ses partenaires européens mercredi soir et jeudi matin, en appelant à ne pas "chipoter" avec les grands traités commerciaux.

Emmanuel Macron a prévenu que "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'Union européenne, a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

Paris ne considère pas encore comme "acquis" le report de la signature du traité, mais les déclarations de Giorgia Meloni sont la "preuve" que "la France n'est pas seule", a-t-elle ajouté.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle a besoin au préalable de l'aval d'une majorité qualifiée d'Etats membres à Bruxelles.

"J'espère qu'elle a un billet (d'avion) remboursable", glisse une source diplomatique européenne.

- Manifestation à Bruxelles -

Cet accord commercial avec l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, de machines, de vins et de spiritueux, tout en facilitant l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées.

Les agriculteurs européens ne décolèrent pas et annoncent une dizaine de milliers de manifestants jeudi à Bruxelles contre ce traité.

Pour rassurer la profession, l'UE a ajouté des mesures de sauvegarde: un suivi des produits agricoles sensibles et une promesse d'intervention en cas de déstabilisation du marché.

Un compromis a été trouvé mercredi soir sur ce volet entre des eurodéputés et des représentants des États membres: les garanties pour les agriculteurs y sont supérieures à ce qu'avaient voté les Vingt-Sept en novembre, mais en deçà de la position adoptée par le Parlement européen mardi.

Elles ne devraient toutefois pas suffire à la France. Le bras de fer avec Bruxelles s'inscrit dans un contexte de vaste mobilisation agricole dans l'Hexagone contre la gestion par les autorités de l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Et au sein de l'Union européenne, une série d'États redoutent que Paris ne se contente pas d'un report du Mercosur mais essaye de faire échouer le traité, malgré plus de 25 ans de négociations.

Allemands, Espagnols et Scandinaves comptent quant à eux sur cet accord pour relancer une économie européenne à la peine face à la concurrence chinoise et aux taxes douanières des États-Unis.

Y.Hara--JT