The Japan Times - Bassin d'Arcachon: des médecins de ville au secours des urgences l'été

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Bassin d'Arcachon: des médecins de ville au secours des urgences l'été
Bassin d'Arcachon: des médecins de ville au secours des urgences l'été / Photo: ROMAIN PERROCHEAU - AFP

Bassin d'Arcachon: des médecins de ville au secours des urgences l'été

Menacé de saturation par l'afflux de touristes et les pénuries de soignants, l'hôpital d'Arcachon s'appuie depuis le début de l'été sur des médecins généralistes, postés sur le parking des urgences, pour éviter leur effondrement.

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Ce centre hospitalier girondin, blotti sous les pins à la Teste-de-Buch à quelques kilomètres de l'océan Atlantique, abrite l'unique services d'urgences du Bassin d'Arcachon et du littoral du nord des Landes.

Une zone d'environ 170.000 habitants, en pleine croissance démographique, où la population quadruple chaque été.

"On est un peu noyés, là", glisse, masque sous le nez, une médecin urgentiste dans les couloirs où sept personnes alitées attendent leur transfert vers d'autres services de l'hôpital.

- "Dernier rempart" -

Avec des pics jusqu'à 200 patients par jour, contre une centaine l'hiver, la structure est "la première porte" des urgences en Gironde, devant le CHU de la métropole bordelaise, actuellement en grande souffrance.

Au bord de la rupture l'été dernier, ses services avaient "tenu", bien aidés par l'évacuation préventive de milliers de campeurs provoquée par les mégafeux en Gironde, racontent à l'AFP plusieurs membres de l'hôpital.

Comme ailleurs en France, les effectifs des urgentistes arcachonnais, "épuisés", ont baissé après plusieurs demandes de travail à temps partiel.

Cet été, la direction a fait appel aux médecins de ville pour "désengorger" les urgences, en évacuant "la bobologie" et laissant les seuls cas graves aux deux urgentistes de permanence.

Postés dans des préfabriqués sur un parking bondé, deux généralistes y traitent chaque jour, de 12h à minuit, les patients évalués et orientés au préalable par une infirmière d'accueil à l'hôpital.

"J'ai appelé plusieurs médecins ici, trois cliniques à Bordeaux... Pas de place. Comme je ne voulais pas encombrer les urgences, j'étais bien content de les trouver", raconte Emma, 50 ans, en sortant des préfabriqués, une attelle posée pour soigner une vieille fracture au pied.

La structure s'occupe principalement "de la traumatologie pure, beaucoup de plâtres, d'attelles, de sutures " et permet de renvoyer, dans l'heure, des patients pour des radios et scanners à l'intérieur de l'hôpital en cas de besoin, explique son coordinateur, le docteur Julien Patry.

Pour la cheffe urgentiste Sophie Marchal, ce système représente "un peu l'avenir des urgences", "en pénurie" et "avec beaucoup de patients qui ne relèvent pas des urgences".

Ce dispositif, unique dans la région, absorde 40% des patients et a permis d'éviter la fermeture des urgences, se félicite M. Rossignol, montrant fièrement l'absence de file d'attente d'ambulances devant l'entrée.

En Nouvelle-Aquitaine cet été, 29 établissements ont mis en place pour certains horaires une "régulation" des urgences, n'ouvrant la porte qu'aux patients orientés au téléphone par le 15, décompte l'Agence régionale de santé.

La moitié de ces services d'urgences font même l'objet d'une régulation "longue durée", précise l'agence à l'AFP.

- "Appel d'air" -

Pour Gaëlle Carrasco, infirmière et secrétaire de la CGT, "les préfabriqués soulagent, mais quand on a 180 patients, personne ne pose les fesses de la journée".

"Ne vaudrait-il mieux pas réguler deux nuits et avoir la journée, comme avant, cinq urgentistes reposés plutôt que deux ?", interroge-t-elle mettant en garde contre des gens qui "ont compris" qu'aux urgences d'Arcachon, on pouvait voir un généraliste et passer un scanner dans la même journée.

Il existe "un risque d'appel d'air", "de dévoiement du système", concèdent deux cadres de l'hôpital, qui perd également de l'argent avec ce dispositif - les généralistes recrutés étant payés à l'acte, leur activité ne compte pas dans les recettes de l'établissement.

"On fait tout pour l'éviter", répond M. Rossignol.

Conscient d'être dans un cadre "attractif", rare oasis dans un pays confrontée à la désertification médicale, il prône "d'actionner tous les leviers" pour organiser "la complémentarité entre médecine de ville et hôpital" tant que durera la pénurie de médecins urgentistes.

Ce système doit être maintenu a minima jusqu'à fin septembre.

En 2021, il y a eu 20,4 millions de passages aux urgences en France, contre un peu plus de 10 millions en 1996.

T.Sato--JT