The Japan Times - Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

EUR -
AED 4.317593
AFN 78.039332
ALL 96.234731
AMD 448.477077
ANG 2.104896
AOA 1078.075148
ARS 1708.37004
AUD 1.750659
AWG 2.116473
AZN 1.997384
BAM 1.950028
BBD 2.36819
BDT 143.684687
BGN 1.952058
BHD 0.44325
BIF 3477.30701
BMD 1.175655
BND 1.509631
BOB 8.142862
BRL 6.534409
BSD 1.17582
BTN 105.6403
BWP 15.456183
BYN 3.432041
BYR 23042.838134
BZD 2.36479
CAD 1.607555
CDF 2586.440807
CHF 0.928673
CLF 0.027148
CLP 1065.027638
CNY 8.263091
CNH 8.236804
COP 4346.39656
CRC 587.261678
CUC 1.175655
CUP 31.154858
CVE 109.939574
CZK 24.228192
DJF 208.937145
DKK 7.467908
DOP 73.701839
DZD 152.364067
EGP 56.023131
ERN 17.634825
ETB 182.937718
FJD 2.667799
FKP 0.871028
GBP 0.871437
GEL 3.156667
GGP 0.871028
GHS 13.081223
GIP 0.871028
GMD 87.587093
GNF 10276.580846
GTQ 9.008335
GYD 245.99081
HKD 9.139548
HNL 30.993259
HRK 7.532066
HTG 153.954288
HUF 387.027395
IDR 19729.254497
ILS 3.752644
IMP 0.871028
INR 105.711605
IQD 1540.340521
IRR 49524.467038
ISK 148.003282
JEP 0.871028
JMD 187.554829
JOD 0.833516
JPY 183.735479
KES 151.543124
KGS 102.781664
KHR 4713.029171
KMF 491.423508
KPW 1058.098084
KRW 1685.524773
KWD 0.361115
KYD 0.979895
KZT 604.321181
LAK 25446.568757
LBP 105293.07981
LKR 363.982595
LRD 208.113091
LSL 19.568975
LTL 3.471403
LVL 0.711142
LYD 6.363165
MAD 10.727745
MDL 19.724531
MGA 5377.060783
MKD 61.409528
MMK 2468.596619
MNT 4182.786356
MOP 9.418281
MRU 46.561177
MUR 54.173778
MVR 18.163563
MWK 2038.85622
MXN 21.05162
MYR 4.769606
MZN 75.135818
NAD 19.568975
NGN 1705.323153
NIO 43.271913
NOK 11.784655
NPR 169.024679
NZD 2.020046
OMR 0.45183
PAB 1.175815
PEN 3.956588
PGK 5.077969
PHP 69.135551
PKR 329.372941
PLN 4.214829
PYG 7968.413129
QAR 4.285814
RON 5.087026
RSD 117.109581
RUB 93.02887
RWF 1712.523568
SAR 4.409528
SBD 9.585575
SCR 16.989753
SDG 707.159801
SEK 10.785053
SGD 1.511058
SHP 0.882046
SLE 28.303911
SLL 24652.901974
SOS 670.811514
SRD 45.069322
STD 24333.685003
STN 24.427693
SVC 10.288545
SYP 12999.040123
SZL 19.553122
THB 36.656873
TJS 10.805669
TMT 4.126549
TND 3.420774
TOP 2.830696
TRY 50.471982
TTD 7.998291
TWD 36.910277
TZS 2900.922432
UAH 49.603172
UGX 4244.436272
USD 1.175655
UYU 45.953974
UZS 14171.053028
VES 338.693081
VND 30907.970129
VUV 141.424879
WST 3.257594
XAF 654.018294
XAG 0.01495
XAU 0.000261
XCD 3.177266
XCG 2.119127
XDR 0.813872
XOF 654.021067
XPF 119.331742
YER 280.335116
ZAR 19.602613
ZMK 10582.307262
ZMW 26.543318
ZWL 378.560433
  • AEX

    -0.8500

    941.37

    -0.09%

  • BEL20

    -17.2000

    5040.37

    -0.34%

  • PX1

    0.0000

    8103.58

    0%

  • ISEQ

    -6.5200

    13037.23

    -0.05%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    13.8900

    8183.11

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    5.4700

    4214.37

    +0.13%

  • N150

    6.3700

    3753.91

    +0.17%

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Du monde du cinéma à ses admirateurs, les hommages affluent après la mort de Brigitte Bardot, icône du grand écran dont la presse française et internationale souligne lundi la liberté mais aussi les zones d'ombre.

Taille du texte:

L'actrice de "Et Dieu... créa la femme" et du "Mépris" est décédée à 91 ans, à l'aube dimanche dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, aux côtés de son mari Bernard d'Ormale, selon Bruno Jacquelin, directeur des relations publiques de la fondation qu'elle avait créée.

Il était 05H55. "Elle lui a dit tout doucement son petit mot d'amour qui est +piou piou+. Et c'était fini", a-t-il relaté sur BFMTV.

"C’était sans doute la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître au tournant des années 60", note le quotidien Libération au sujet du "plus grand sex-symbol du cinéma français".

"Devenue une icône malgré elle, Brigitte Bardot avait mis fin très rapidement à une carrière sans grand éclat pour se consacrer entièrement aux animaux", rapporte La Croix.

 

Plus élogieux, des habitants sont venus lui rendre hommage, comme Julia Gangotena, 36 ans, qui a "couru" à la Madrague dimanche pour déposer des roses blanches, juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin.

"Elle a tout le temps été là", a confié, en larmes, Nathalie Dorobisze, une Tropézienne de 50 ans.

"On donnait à sa fondation donc (on est) profondément triste, c'est une grande dame qui s'en est allée", renchérit Frédérique, 61 ans, qui s'est rendue près de son domicile avec ses chiens.

La Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la cause animale, a annoncé dans la matinée le décès de celle qui a aussi été chanteuse, avec des tubes comme "La Madrague".

- "Même quand ça dérange" -

"Nous pleurons une légende du siècle", a réagi le président Emmanuel Macron sur X.

Sur le même réseau social, Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national avec lequel Brigitte Bardot ne cachait pas sa proximité, a salué une femme "incroyablement française : libre, indomptable, entière".

Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d'avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l'immigration, le féminisme, les chasseurs... dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.

"La liberté, c'est d'être soi, même quand ça dérange", proclamait-elle, bravache, en exergue d'un livre intitulé "Mon BBcédaire", sorti début octobre.

Avant de faire parler d'elle pour ses prises de position, celle qu'on surnommait par ses initiales B.B. fut rien de moins qu'un mythe.

Celui d'une femme affranchie des codes moraux, vestimentaires, amoureux et sexuels et... de ce qu'on attendait d'elle. Une femme qui n'avait "besoin de personne", comme lui faisait chanter Serge Gainsbourg en 1967, connue à Cannes comme sur les plages brésiliennes.

- Deux scènes de légende -

Première personnalité à avoir prêté ses traits au buste de la Marianne républicaine, Brigitte Bardot fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse.

B.B., Marilyn, "je suis sûr que leurs deux étoiles forment le plus beau duo du ciel", a salué auprès de l'AFP Francis Huster, qui avait tourné avec Bardot en 1973.

Marilyn était "une femme qui a été exploitée, que personne n'a compris, qui en est morte du reste", se souvenait Bardot.

Un parcours qu'elle ne reproduira pas en prenant la tangente à 39 ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées au panthéon du 7e art: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez ("Et Dieu... créa la femme", 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du "Mépris" (1963).

"Je me rappelle très bien le général De Gaulle, que j'avais rencontré un jour, il m'avait dit : +La France, c'est moi et Brigitte Bardot+", a salué le cinéaste Claude Lelouch sur BFMTV.

Rien ne prédestinait la jeune Brigitte à ce destin: née dans une famille bourgeoise parisienne en 1934, elle se passionne pour la danse et s'essaie au mannequinat.

Elle épouse à tout juste 18 ans son premier amour, Roger Vadim, qui lui confie le rôle de Juliette dans "Et Dieu... créa la femme", qui va bousculer l'ordre établi et lui coller l'étiquette de sex-symbol.

Face au succès du film, elle enchaîne les tournages, déchaîne les passions et se brûle aux feux de la rampe.

En 1960, au faîte de sa gloire, elle accouche d'un garçon, Nicolas, son seul enfant, sous l'oeil inquisiteur de la presse. Se disant dénuée d'instinct maternel, l'actrice laisse son mari Jacques Charrier élever leur fils.

Elle épousera ensuite le millionnaire allemand Gunter Sachs puis l'industriel Bernard d'Ormale, proche du Front national.

- Bébés phoques -

Elle devient alors une autre Bardot, figure de la cause animale. Le déclic a lieu sur le tournage de son dernier film, "L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise" (1973), face à une chèvre qu'elle achète et installe dans sa chambre d'hôtel.

Défense des éléphants, opposition aux abattages rituels, à la corrida ou à la consommation de viande de cheval... le combat ne fait que commencer.

Elle se rend sur la banquise en 1977 pour alerter sur le sort des bébés phoques, une séquence ultra-médiatisée qui fera la Une de Paris Match et lui laissera des souvenirs amers.

L'essentiel de sa deuxième vie se déroule à l'abri des regards, dans le sud, entre La Madrague et une deuxième résidence plus discrète, La Garrigue. Elle y recueille des animaux en perdition et gère la fondation à son nom, créée en 1986.

Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie "de la paix, de la nature" et vivre "comme une fermière". Cet automne, elle avait été hospitalisée pour une intervention chirurgicale dont la nature n'avait pas été révélée.

Évoquant la mort, elle avait prévenu vouloir éviter la présence "d'une foule de connards" à son enterrement.

bur-jfg-jlo-mdv-may/vgu/ega

T.Ueda--JT