The Japan Times - COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent

EUR -
AED 4.332899
AFN 77.275648
ALL 96.686263
AMD 450.161403
ANG 2.112358
AOA 1081.897665
ARS 1711.339984
AUD 1.760355
AWG 2.123976
AZN 2.007162
BAM 1.955556
BBD 2.375493
BDT 144.120782
BGN 1.956612
BHD 0.444865
BIF 3492.275111
BMD 1.179823
BND 1.515511
BOB 8.179048
BRL 6.51345
BSD 1.179448
BTN 105.788687
BWP 15.524061
BYN 3.421973
BYR 23124.524384
BZD 2.372124
CAD 1.614658
CDF 2595.610282
CHF 0.928792
CLF 0.027302
CLP 1071.066937
CNY 8.292387
CNH 8.280355
COP 4431.508344
CRC 583.237057
CUC 1.179823
CUP 31.265301
CVE 110.962338
CZK 24.30417
DJF 209.678513
DKK 7.469676
DOP 73.886383
DZD 152.968707
EGP 56.011377
ERN 17.69734
ETB 183.217946
FJD 2.677256
FKP 0.876763
GBP 0.87301
GEL 3.167881
GGP 0.876763
GHS 13.550258
GIP 0.876763
GMD 87.894554
GNF 10309.87058
GTQ 9.035872
GYD 246.751279
HKD 9.175965
HNL 31.100339
HRK 7.536234
HTG 154.56201
HUF 390.525433
IDR 19752.532194
ILS 3.759128
IMP 0.876763
INR 105.563867
IQD 1545.567701
IRR 49700.029855
ISK 147.996725
JEP 0.876763
JMD 188.606448
JOD 0.836517
JPY 184.061782
KES 152.092713
KGS 103.175679
KHR 4731.089096
KMF 493.165741
KPW 1061.794403
KRW 1738.810595
KWD 0.362253
KYD 0.982877
KZT 600.810068
LAK 25519.564217
LBP 105361.504251
LKR 365.102861
LRD 209.649859
LSL 19.690998
LTL 3.48371
LVL 0.713663
LYD 6.400545
MAD 10.770306
MDL 19.849521
MGA 5379.991765
MKD 61.57045
MMK 2477.445064
MNT 4192.393361
MOP 9.4489
MRU 46.933533
MUR 54.236734
MVR 18.228361
MWK 2049.35221
MXN 21.122826
MYR 4.794779
MZN 75.40248
NAD 19.691603
NGN 1723.425961
NIO 43.12274
NOK 11.832725
NPR 169.262298
NZD 2.019054
OMR 0.453643
PAB 1.179463
PEN 3.969515
PGK 5.0172
PHP 69.426705
PKR 330.526898
PLN 4.222013
PYG 8035.996525
QAR 4.295747
RON 5.090701
RSD 117.41128
RUB 92.028098
RWF 1713.102521
SAR 4.425052
SBD 9.619556
SCR 17.071754
SDG 709.670433
SEK 10.811783
SGD 1.514721
SHP 0.885173
SLE 28.404275
SLL 24740.295858
SOS 674.227148
SRD 45.210519
STD 24419.947271
STN 25.071232
SVC 10.319711
SYP 13045.175917
SZL 19.691097
THB 36.704247
TJS 10.850837
TMT 4.141178
TND 3.404376
TOP 2.84073
TRY 50.553437
TTD 8.023066
TWD 37.169839
TZS 2916.195985
UAH 49.663798
UGX 4261.485918
USD 1.179823
UYU 46.064248
UZS 14216.863469
VES 339.893739
VND 31065.910794
VUV 143.397352
WST 3.284608
XAF 655.875099
XAG 0.016434
XAU 0.000262
XCD 3.18853
XCG 2.125653
XDR 0.817374
XOF 656.572986
XPF 119.331742
YER 281.328933
ZAR 19.684398
ZMK 10619.81597
ZMW 26.654897
ZWL 379.902419
  • AEX

    -0.4700

    942.26

    -0.05%

  • BEL20

    1.5200

    5057.49

    +0.03%

  • PX1

    -17.0500

    8103.85

    -0.21%

  • ISEQ

    -44.5000

    13044.25

    -0.34%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    -22.1200

    8169.2

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.5300

    4208.88

    -0.06%

  • N150

    -0.7500

    3747.54

    -0.02%

COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent
COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent / Photo: Alexander NEMENOV - AFP

COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent

Le Brésil a présenté mercredi à la COP29 en Azerbaïdjan son nouveau plan climatique, l'un des pays à s'engager davantage dans une diplomatie climatique menacée de panne face au retour de Donald Trump et à l'austérité en Europe.

Taille du texte:

Très symboliquement, la ministre brésilienne de l'Environnement a déposé mercredi à Bakou auprès du chef de l'ONU Climat la nouvelle feuille de route de son pays à l'horizon 2035, document obligatoire dans le cadre de l'accord de Paris. Il engage le pays à avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 59-67% par rapport à 2005.

Le haut de la fourchette "mettrait le Brésil sur la trajectoire de la neutralité carbone d'ici 2050", décrypte Karen Silverwood-Cope, de l'ONG WRI. Mais pas le bas de la fourchette, prévient-elle.

Les Etats-Unis de Joe Biden, présents à la conférence de l'ONU, ont de leur côté annoncé un triplement du nucléaire d'ici 2050, un projet censé résister à présidence de Donald Trump.

Le nucléaire est soutenu par les républicains et les démocrates américains, a rappelé le conseiller sur le climat de Joe Biden, Ali Zaidi, mercredi à Bakou.

Ces déclarations, ainsi que celles d'Européens ambitieux, contrastent avec celles de plusieurs dirigeants occidentaux traumatisés par l'inflation, les déficits publics et les mouvements sociaux des dernières années, et qui ont ouvertement déclarer vouloir appuyer sur le frein plutôt que sur l'accélérateur.

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a assuré qu'il n'existait "aucune alternative unique" aux énergies fossiles, qu'il fallait avoir une vision "réaliste" et se méfier de toute "approche trop idéologique".

"On ne peut pas se précipiter dans les oubliettes industrielles au nom de la neutralité carbone", a déclaré le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis, expliquant que la "transition ne se fera pas sans douleur".

- Que faisons-nous là? -

Ces débats économiques et climatiques se tiennent dans l'année qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée, et battra encore un record d'émissions de CO2, générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, selon une nouvelle estimation des scientifiques du Global Carbon Project.

Cette étude ajoute que le monde doit viser zéro émission nette de CO2 d'ici à la fin des années 2030 pour espérer contenir le réchauffement mondial à 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Soit beaucoup plus tôt que 2050, l'horizon actuellement envisagé par une centaine de pays.

"C'est ce que la présidence promeut depuis le début de l'année: la fenêtre temporelle se rétrécit et nous devons agir de toute urgence", a réagi auprès de l'AFP Ialtchine Rafiev, le négociateur principal de l'Azerbaïdjan pour la COP29.

Pour lui, "il est encore possible de maintenir 1,5°C à portée de main" et un accord sur le financement climatique d'ici le 22 novembre "ouvrira sans aucun doute la voie".

Mais en seulement quatre minutes, le Premier ministre d'un petit pays habituellement discret dans cette enceinte, l'Albanie, a résumé les doutes ambiants.

"La vie continue avec ses vieilles habitudes et nos discours pleins de bonnes intentions sur la lutte contre le changement climatique ne changent rien", a regretté Edi Rama.

"Que diable faisons-nous dans cette assemblée, si encore et encore, il n'y a pas de volonté politique commune de s'unir et de passer des paroles aux actes ?" a-t-il lancé.

- 1.300 milliards -

Les Occidentaux apparaissent peu enclins à débourser davantage en période d'austérité, appelant à la mobilisation du secteur privé - un "voeu pieux" pour les ONG.

Pour les convaincre, le patron de l'ONU Climat et les pays vulnérables arguent qu'un climat trop extrême provoquera inflation et dommages économiques partout, y compris dans le Nord.

"Les incendies qui dévorent vos forêts, les ouragans qui ont frappé nos maisons ne sont pas des malheurs lointains mais des tragédies partagées", a expliqué Philip Davis, Premier ministre des Bahamas.

Sur le fond, les négociateurs ont rendu public un nouveau projet d'accord sur le financement, qui comprend une série d'options mais laisse en suspens les points de friction.

La plupart des pays en développement sont favorables à un engagement annuel des pays riches d'au moins 1.300 milliards de dollars (contre une centaine aujourd'hui), et réclament davantage de subventions plutôt que des prêts.

M.Saito--JT