The Japan Times - À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau

EUR -
AED 4.324911
AFN 77.866489
ALL 96.409931
AMD 449.114585
ANG 2.108465
AOA 1079.903315
ARS 1708.163201
AUD 1.762313
AWG 2.122711
AZN 2.002069
BAM 1.951952
BBD 2.371115
BDT 143.855173
BGN 1.954691
BHD 0.444041
BIF 3473.452201
BMD 1.177648
BND 1.512718
BOB 8.163974
BRL 6.53854
BSD 1.177274
BTN 105.593722
BWP 15.495451
BYN 3.415666
BYR 23081.906763
BZD 2.367752
CAD 1.615298
CDF 2661.485262
CHF 0.930271
CLF 0.027164
CLP 1065.677816
CNY 8.291763
CNH 8.264335
COP 4444.809771
CRC 582.162173
CUC 1.177648
CUP 31.20768
CVE 110.048044
CZK 24.290939
DJF 209.638485
DKK 7.469134
DOP 73.465788
DZD 152.598496
EGP 55.975748
ERN 17.664725
ETB 183.419951
FJD 2.682035
FKP 0.875147
GBP 0.872826
GEL 3.162005
GGP 0.875147
GHS 13.332828
GIP 0.875147
GMD 86.555407
GNF 10288.716127
GTQ 9.019219
GYD 246.296526
HKD 9.160196
HNL 31.031822
HRK 7.538594
HTG 154.277158
HUF 390.638309
IDR 19760.938545
ILS 3.762003
IMP 0.875147
INR 105.500216
IQD 1542.172751
IRR 49578.993741
ISK 148.018669
JEP 0.875147
JMD 188.258854
JOD 0.83498
JPY 184.039936
KES 151.857052
KGS 102.985114
KHR 4717.699208
KMF 493.434674
KPW 1059.837556
KRW 1745.768826
KWD 0.361897
KYD 0.981066
KZT 599.702798
LAK 25501.940294
LBP 105423.955268
LKR 364.429991
LRD 208.369207
LSL 19.651591
LTL 3.477289
LVL 0.712348
LYD 6.370441
MAD 10.737531
MDL 19.812939
MGA 5375.448122
MKD 61.562947
MMK 2472.879226
MNT 4184.666939
MOP 9.431486
MRU 46.948244
MUR 54.136818
MVR 18.206667
MWK 2041.392794
MXN 21.114374
MYR 4.785966
MZN 75.253041
NAD 19.651757
NGN 1712.395046
NIO 43.324771
NOK 11.87083
NPR 168.950354
NZD 2.021351
OMR 0.452805
PAB 1.177289
PEN 3.962554
PGK 5.081981
PHP 69.312832
PKR 329.776955
PLN 4.223924
PYG 8021.186489
QAR 4.302917
RON 5.089913
RSD 117.39385
RUB 92.06424
RWF 1714.719486
SAR 4.417063
SBD 9.594005
SCR 16.29021
SDG 708.34855
SEK 10.821481
SGD 1.514644
SHP 0.883541
SLE 28.322403
SLL 24694.700431
SOS 671.581701
SRD 45.229349
STD 24374.942235
STN 24.452209
SVC 10.300693
SYP 13021.134153
SZL 19.649262
THB 36.681385
TJS 10.830839
TMT 4.121769
TND 3.435527
TOP 2.835495
TRY 50.438557
TTD 8.00828
TWD 37.057647
TZS 2910.821564
UAH 49.57227
UGX 4253.632161
USD 1.177648
UYU 45.979353
UZS 14191.96075
VES 332.284833
VND 31008.657498
VUV 143.133076
WST 3.278554
XAF 654.666346
XAG 0.016991
XAU 0.000265
XCD 3.182654
XCG 2.121735
XDR 0.815868
XOF 654.666346
XPF 119.331742
YER 280.867062
ZAR 19.681053
ZMK 10600.247152
ZMW 26.605773
ZWL 379.202273
  • AEX

    -0.4700

    942.26

    -0.05%

  • BEL20

    1.5200

    5057.49

    +0.03%

  • PX1

    -17.0500

    8103.85

    -0.21%

  • ISEQ

    -44.5000

    13044.25

    -0.34%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    -22.1200

    8169.2

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.5300

    4208.88

    -0.06%

  • N150

    -0.7500

    3747.54

    -0.02%

À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau
À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau / Photo: Nicolas TUCAT - AFP

À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau

À Bruxelles, on est loin d'envisager la baignade dans le canal qui traverse le nord de la ville: les égouts sont proches et l'eau très sombre.

Taille du texte:

Une association s'efforce de sensibiliser le public à cette pollution en organisant des collectes de déchets en kayak.

Ce jour-là, par un grand soleil, les bénévoles venus se mettre à l'eau dans les kayaks de l'association "City to Ocean" sont huit avocats d'affaires d'un même cabinet, hommes et femmes, réunis pour un après-midi de "team building".

Répartis en binômes -- l'un à l'avant de l'embarcation pour pagayer, l'autre une épuisette à bout de bras pour remplir la poubelle placée entre ses jambes--, ils vont réunir en 40 minutes près de 23 kg de détritus.

Il s'agit en majorité des canettes et bouteilles en plastique noircies par le temps, mais ont émergé aussi une chaussure de randonnée, un bac de rangement ou encore un soutien-gorge.

"On trouve de tout dans le canal", sourit Maïa De Ridder, animatrice de l'association qui a piloté la sortie.

Cette spécialiste de la gestion des eaux pluviales s'est chargée du point sécurité d'avant le départ, distribuant gilets de sauvetage et gants en caoutchouc.

Et au retour elle a pesé les collectes et organisé le tri des déchets qui n'iront pas tous dans la même poubelle.

En remettant le pied sur la terre ferme, les bénévoles du jour se disent heureux d'avoir pu apporter leur petite contribution à la lutte contre la pollution. Mais certains font la grimace.

"Je savais que le canal était très pollué, là j'ai réalisé à quel point c'était grave. Cette couleur et toutes ces petites choses qui flottent, c'est dégoûtant", témoigne l'avocat Grégory Komlosi.

- "Une goutte d'eau dans l'océan" -

Il salue la "belle initiative" de l'association, mais la compare à "une goutte d'eau dans l'océan". "Les gens ne sont pas assez conscients du problème et les politiques ne s'en préoccupent pas", déplore-t-il.

Un des objectifs de Pieter Elsen, qui a fondé City to Ocean, est justement de mettre ce sujet à l'agenda des politiques, et de pousser les industriels et les chaînes de supermarchés à réduire leur usage du plastique.

Ces collectes organisées en kayak permettent de "voir et sentir" la pollution, et de sensibiliser des citoyens qui seront ensuite autant d'"ambassadeurs des cours d'eau propres", s'enthousiasme l'ingénieur de 37 ans.

Outre l'épineuse question de la limitation des emballages, Pieter Elsen relève que le problème majeur à Bruxelles est celui des "déversoirs d'orage", sortes de soupapes de sécurité qui par fortes pluies vont se remplir et libérer dans le canal et la Senne (la rivière proche) le trop-plein des égouts.

"Avec des épisodes de pluies plus intenses à cause du réchauffement climatique, les égouts débordent dans les cours d'eau cinq à sept fois par mois actuellement", affirme-t-il, en précisant qu'à Bruxelles le réseau d'égouts est "unitaire", mélangeant eaux usées et pluviales.

Une situation bien connue à Paris, où dans l'optique des Jeux olympiques de lourds investissements ont été réalisés pour réduire fortement les déversements dans la Seine.

"À Paris, avec cette volonté d'organiser les compétitions de natation dans la Seine, il y avait une vraie raison d'investir pour avoir de l'eau plus propre", dit Pieter Elsen.

"Cette raison, on ne l'a pas à Bruxelles pour l'instant. Mais même si ça doit prendre des années, je suis persuadé qu'on peut y arriver".

T.Kobayashi--JT