The Japan Times - Climat : victoire "historique" des Etats insulaires devant le tribunal maritime de l'ONU

EUR -
AED 4.321326
AFN 77.659954
ALL 96.959839
AMD 448.962204
ANG 2.106716
AOA 1079.00739
ARS 1708.218103
AUD 1.766296
AWG 2.12095
AZN 2.003583
BAM 1.960927
BBD 2.369395
BDT 143.755838
BGN 1.956981
BHD 0.443615
BIF 3482.947091
BMD 1.176671
BND 1.517923
BOB 8.145777
BRL 6.579356
BSD 1.176376
BTN 105.466597
BWP 15.515575
BYN 3.421544
BYR 23062.757765
BZD 2.365915
CAD 1.617564
CDF 2659.277198
CHF 0.930976
CLF 0.02729
CLP 1070.593901
CNY 8.284884
CNH 8.271346
COP 4474.833942
CRC 586.415695
CUC 1.176671
CUP 31.18179
CVE 111.13643
CZK 24.334756
DJF 209.117856
DKK 7.470391
DOP 73.657665
DZD 152.508617
EGP 55.829873
ERN 17.65007
ETB 182.796133
FJD 2.67981
FKP 0.882638
GBP 0.873231
GEL 3.159405
GGP 0.882638
GHS 13.508487
GIP 0.882638
GMD 86.497682
GNF 10220.567271
GTQ 9.01403
GYD 246.116131
HKD 9.154491
HNL 31.005442
HRK 7.535519
HTG 154.028113
HUF 388.689972
IDR 19730.306935
ILS 3.765582
IMP 0.882638
INR 105.434868
IQD 1541.439422
IRR 49537.862304
ISK 147.989793
JEP 0.882638
JMD 187.770912
JOD 0.834248
JPY 184.497951
KES 151.669828
KGS 102.899566
KHR 4719.628472
KMF 493.025337
KPW 1059.004146
KRW 1744.203578
KWD 0.36165
KYD 0.980334
KZT 606.607885
LAK 25457.283965
LBP 105429.749299
LKR 364.211369
LRD 208.858694
LSL 19.685615
LTL 3.474404
LVL 0.711756
LYD 6.383456
MAD 10.753305
MDL 19.916478
MGA 5350.911862
MKD 61.577515
MMK 2471.377185
MNT 4178.622602
MOP 9.426966
MRU 46.784731
MUR 54.326818
MVR 18.191033
MWK 2043.878406
MXN 21.155355
MYR 4.790187
MZN 75.184467
NAD 19.685524
NGN 1717.718478
NIO 43.182112
NOK 11.889634
NPR 168.740403
NZD 2.027852
OMR 0.452429
PAB 1.176401
PEN 3.961266
PGK 5.001147
PHP 69.172965
PKR 329.644215
PLN 4.21612
PYG 7948.781463
QAR 4.284376
RON 5.088519
RSD 117.398882
RUB 92.71971
RWF 1708.526749
SAR 4.412466
SBD 9.586046
SCR 17.024721
SDG 707.767222
SEK 10.860211
SGD 1.515229
SHP 0.882808
SLE 28.299165
SLL 24674.213442
SOS 672.472964
SRD 45.191831
STD 24354.720521
STN 25.004265
SVC 10.293913
SYP 13012.080238
SZL 19.656273
THB 36.617648
TJS 10.822773
TMT 4.11835
TND 3.406471
TOP 2.833143
TRY 50.397541
TTD 7.997671
TWD 37.121861
TZS 2925.182502
UAH 49.517459
UGX 4239.082748
USD 1.176671
UYU 46.110552
UZS 14122.987899
VES 332.009167
VND 30993.522424
VUV 141.910535
WST 3.280343
XAF 657.65683
XAG 0.01701
XAU 0.000264
XCD 3.180013
XCG 2.12018
XDR 0.818762
XOF 657.17889
XPF 119.331742
YER 280.636809
ZAR 19.669005
ZMK 10591.455428
ZMW 26.585812
ZWL 378.887683
  • AEX

    0.0000

    942.7

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5056.04

    0%

  • PX1

    0.0000

    8121.07

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    13088.89

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1662.43

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8191.21

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    47.0600

    4211.5

    +1.13%

  • N150

    0.0000

    3748.3

    0%

Climat : victoire "historique" des Etats insulaires devant le tribunal maritime de l'ONU
Climat : victoire "historique" des Etats insulaires devant le tribunal maritime de l'ONU / Photo: Gregor Fischer - AFP/Archives

Climat : victoire "historique" des Etats insulaires devant le tribunal maritime de l'ONU

Au nom des océans : le tribunal maritime des Nations Unis a tranché mardi en faveur d'un collectif de petits pays insulaires qui lui demandaient de renforcer les obligations climatique des Etats signataires de la Convention de l'ONU sur les droit de la Mer.

Taille du texte:

Dans un avis lu publiquement, la juridiction a estimé que ce traité imposait une "obligation spécifique de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir, réduire et maîtriser la pollution marine due aux émissions de gaz à effets de serre".

Les 169 Etats parties à cette convention, qui a créé ce tribunal basé à Hambourg, en Allemagne, devront tout faire pour réduire leurs émissions afin "d'atteindre l'objectif des Accords de Paris de limiter le réchauffement à 1,5 degrés", ont détaillé les juges.

Cette décision du tribunal, consultative et non contraignante, influencera la façon dont les tribunaux nationaux et la justice internationale, interpréteront le traité.

-"Victoire historique"-

"C'est une victoire historique pour les petites nations insulaires, qui prouvent leur leadership sur ce défi crucial pour l'avenir de l'humanité", s'est félicité dans un communiqué la COMIS, l'alliance qui regroupait les requérants.

Les Etats insulaires (Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Niue, Palaos, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tuvalu et Vanuatu), menacés par la montée des eaux, ont saisi cette juridiction pour imposer aux pays pollueurs d'accélérer leur lutte contre le réchauffement climatique.

Leurs dirigeants avaient plaidé leur cause devant les juges en septembre dernier.

"Sans une action rapide et ambitieuse, le changement climatique pourrait empêcher mes enfants et petits-enfants de vivre sur l'île de leurs ancêtres, notre maison", avait déclaré le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Alfonso Browne.

Selon le tribunal, les Etats doivent aussi "protéger et préserver l'environnement marin des impacts du changement climatique et de l'acification des océans" et "restaurer" les écosystèmes déjà détruits.

Et les mesures doivent se baser sur "les meilleurs connaissances scientifiques", et être appliquées avec une "diligence élevée", en raison des "risques aigus de préjudice grave et irréversible au milieu marin que font peser ces émissions".

Elles sont totalement indépendantes des promesses que les Etats ont exprimé lors des COP, car le droit international de la Mer comporte des exigences spécifiques, a également précisé le tribunal.

-"Pollution marine"-

Cette décision inédite analyse sous un nouveau jour la notion de "pollution marine" citée dans la Convention, en y intégrant les gaz à effets de serre.

Signée en 1982, le traité impose en effet aux Etats signataires de "prendre des mesures pour prévenir, réduire et contrôler la pollution du milieu marin, ainsi que protéger et préserver cet environnement".

Est considérée comme "pollution marine" toute "introduction par l'homme, directement ou indirectement, de substances ou d'énergie dans le milieu marin (...) qui entraîne ou est susceptible d'entraîner des effets délétères", selon ce texte.

Selon cette définition "les émissions de gaz à effets de serre constituent bien une pollution marine", a tranché mardi le tribunal. Ces derniers contribuent au réchauffement et à l'acidification des océans, deux phénomènes détruisant les écosystèmes.

"Pour la première fois, une Cour internationale reconnaît que le destin de deux biens communs, les océans et l'atmosphère, sont liés et mis en danger par la crise climatique", a commenté Nikki Reisch, responsable du Centre pour le développement du droit international de l'environnement (Ciel).

Certaines puissances, comme les États-Unis ou la Turquie, ne sont toutefois pas partie à la Convention de l'ONU sur les droits de la mer.

Reste que cette décision pourrait être la première d'une série, alors que les actions en justice devant les tribunaux internationaux se sont multipliés ces dernières années.

La Cour internationale de justice (CIJ) examine actuellement une demande du Vanuatu pour clarifier les "obligations" des États en matière de changement climatique.

Et en janvier 2023, la Colombie et le Chili ont sollicité un avis de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme sur les obligations étatiques en matière de lutte contre l'urgence climatique, au regard du droit international des droits humains.

Les températures mondiales de la surface des océans ont atteint un record mensuel en avril pour le treizième mois consécutif, selon le Service Copernicus sur le changement climatique de l'UE.

K.Okada--JT