The Japan Times - Pétrolier naufragé aux Philippines: bloqués à quai, les pêcheurs nettoient les côtes

EUR -
AED 4.304583
AFN 77.35264
ALL 96.52995
AMD 447.121148
ANG 2.098382
AOA 1074.739085
ARS 1700.295745
AUD 1.77205
AWG 2.10963
AZN 1.951986
BAM 1.956813
BBD 2.361973
BDT 143.417272
BGN 1.954795
BHD 0.441802
BIF 3475.028836
BMD 1.172016
BND 1.514083
BOB 8.103504
BRL 6.462507
BSD 1.172732
BTN 105.807008
BWP 15.497482
BYN 3.440754
BYR 22971.522831
BZD 2.358611
CAD 1.614254
CDF 2653.44578
CHF 0.931281
CLF 0.027228
CLP 1068.140949
CNY 8.252461
CNH 8.242282
COP 4528.331759
CRC 584.314823
CUC 1.172016
CUP 31.058436
CVE 110.696669
CZK 24.355711
DJF 208.290901
DKK 7.471312
DOP 73.309109
DZD 151.712908
EGP 55.702434
ERN 17.580247
ETB 182.38528
FJD 2.677178
FKP 0.875346
GBP 0.876188
GEL 3.15861
GGP 0.875346
GHS 13.507516
GIP 0.875346
GMD 86.143623
GNF 10178.962996
GTQ 8.981839
GYD 245.356383
HKD 9.118968
HNL 30.888642
HRK 7.536415
HTG 153.592754
HUF 387.489159
IDR 19580.87918
ILS 3.760772
IMP 0.875346
INR 105.745596
IQD 1536.227704
IRR 49371.193797
ISK 147.966909
JEP 0.875346
JMD 187.641099
JOD 0.830939
JPY 182.426123
KES 151.069751
KGS 102.493298
KHR 4696.430212
KMF 491.074698
KPW 1054.807791
KRW 1730.382704
KWD 0.359704
KYD 0.977206
KZT 605.05309
LAK 25396.116553
LBP 105017.674577
LKR 362.837754
LRD 207.575382
LSL 19.662894
LTL 3.46066
LVL 0.708941
LYD 6.356425
MAD 10.748591
MDL 19.777234
MGA 5273.93154
MKD 61.55534
MMK 2461.301448
MNT 4157.848963
MOP 9.399425
MRU 46.814223
MUR 53.959537
MVR 18.107747
MWK 2033.530348
MXN 21.091122
MYR 4.788907
MZN 74.895718
NAD 19.662894
NGN 1707.24072
NIO 43.153251
NOK 11.909442
NPR 169.287599
NZD 2.030044
OMR 0.450677
PAB 1.172752
PEN 3.948527
PGK 5.054723
PHP 68.664935
PKR 328.58543
PLN 4.202312
PYG 7829.218306
QAR 4.276604
RON 5.090894
RSD 117.39265
RUB 93.692725
RWF 1707.383502
SAR 4.396062
SBD 9.528747
SCR 15.94784
SDG 704.967835
SEK 10.887916
SGD 1.51196
SHP 0.879316
SLE 28.247832
SLL 24576.603683
SOS 669.046204
SRD 45.331256
STD 24258.374657
STN 24.513207
SVC 10.261529
SYP 12960.586339
SZL 19.668177
THB 36.789934
TJS 10.83012
TMT 4.102058
TND 3.427774
TOP 2.821935
TRY 50.083775
TTD 7.957321
TWD 36.977472
TZS 2918.321285
UAH 49.532187
UGX 4189.257131
USD 1.172016
UYU 45.95476
UZS 14142.619905
VES 323.747516
VND 30853.333598
VUV 142.251043
WST 3.263731
XAF 656.296607
XAG 0.017923
XAU 0.00027
XCD 3.167433
XCG 2.113494
XDR 0.814481
XOF 656.310614
XPF 119.331742
YER 279.349871
ZAR 19.62688
ZMK 10549.554705
ZMW 26.67983
ZWL 377.388825
  • AEX

    10.5000

    940.05

    +1.13%

  • BEL20

    9.0800

    5054.96

    +0.18%

  • PX1

    64.6900

    8150.64

    +0.8%

  • ISEQ

    87.0300

    13076.59

    +0.67%

  • OSEBX

    0.1600

    1649.68

    +0.01%

  • PSI20

    57.3000

    8128

    +0.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -55.0900

    4118.34

    -1.32%

  • N150

    35.4200

    3724.73

    +0.96%

Pétrolier naufragé aux Philippines: bloqués à quai, les pêcheurs nettoient les côtes
Pétrolier naufragé aux Philippines: bloqués à quai, les pêcheurs nettoient les côtes / Photo: JAM STA ROSA - AFP

Pétrolier naufragé aux Philippines: bloqués à quai, les pêcheurs nettoient les côtes

Quatre semaines après le naufrage d'un pétrolier, des pêcheurs philippins contraints de rester à quai s'échinent à nettoyer les côtes de l'île de Mindoro (centre) où les plages souillées par le pétrole portent encore les traces des milliers de litres de mazout qui s'y sont déversés.

Taille du texte:

Au total, plus de la moitié des 800.000 litres de fioul que transportait le Princess Empress s'est déversée ici, au large de l'île de Mindoro, dans ces eaux mondialement réputées pour la richesse de leur flore marine.

Deux jours après le naufrage du pétrolier, le 28 février, la marée noire avait déjà atteint Buhay na Tubig, un village isolé de Pola, l'une des municipalités les plus touchées par le déversement de fioul.

Très vite, le pétrole s'est répandu sur le rivage, noircissant les rochers et les plages de ce village, et des habitants sont tombés malades.

Depuis, les autorités philippines ont interdit la pêche et la baignade pour une durée indéterminée, laissant des milliers de pêcheurs dans l'incertitude face à cette marée noire difficile à circonscrire.

"Ils disent que cela pourrait prendre six mois, mais que se passera-t-il si nous ne pouvons pas pêcher pendant un an?", s'interroge Arvie Anonuevo, 32 ans, père de trois enfants.

Comme d'autres pêcheurs contraints de rester à quai, Arvie Anonuevo s'évertue depuis deux semaines, quatre heures par jour, à nettoyer les plages et rochers à l'aide de truelles et de papiers absorbants.

En échange, le gouvernement lui verse 355 pesos (six euros) par jour, soit un peu plus de la moitié de ce qu'il gagnait grâce à la pêche.

Mais le pétrole persiste à revenir s'échouer sur le rivage.

"C'est fatigant que le pétrole revienne le lendemain, peu importe la façon dont vous nettoyez (les rochers)", déplore Arvie Anonuevo.

Selon les autorités philippines, 5.000 hectares de récifs de coraux, d'algues et de mangroves ont été touchés.

Nettoyer la marée noire devrait prendre au moins six mois mais l'assainissement total des côtes pourrait durer, lui, plusieurs années, estime Irene Rodriguez, professeure à l'Institut des sciences de la mer de l'Université des Philippines.

Car les deux principales nappes de pétrole qui ont dérivé au sud-ouest et nord-ouest du navire pourraient s'étendre sur près de 162 kilomètres carrés, selon les experts.

- Vivre au jour le jour -

Au total, sept des huit réservoirs du navire ont fui et quatre d'entre eux sont déjà vides. Mais l'épave fuit toujours.

Le Princesse Empress, retrouvé la semaine dernière par un véhicule sous-marin téléopéré (ROV) japonais à 400 mètres de profondeur, a subi des "dégâts structurels importants" après avoir coulé, selon les garde-côtes philippins.

Environ 60% du pétrole que transportait le tanker s'est déversé dans la mer, a déclaré à l'AFP leur porte-parole, Armando Balilo.

Le propriétaire du pétrolier a assuré que toute personne touchée par la marée noire serait dédommagée si elle en faisait la demande.

Toutefois, cette aide financière n'intervient pas assez vite pour nombre de pêcheurs, qui ne peuvent compter sur la cueillette de bananes ou de noix de coco pour compléter leurs revenus, les bananiers ayant été endommagés l'an dernier par une violente tempête et la récolte de noix de coco n'ayant lieu que dans plusieurs mois.

De quoi inquiéter la maire de Pola, Jennifer Cruz, qui s'interroge sur le sort de ces familles une fois tarie l'aide gouvernementale.

"Ces gens vivent au jour le jour" , souligne Mme Cruz, précisant que la pêche ne pourrait être de nouveau autorisée que d'ici un an.

M. Anonuevo, lui, a déjà utilisé la moitié de l'argent obtenu en nettoyant les plages durant la semaine après le naufrage pour acheter de la nourriture et remplir sa moto d'essence.

Lui aussi pêcheur, Marlon Fabrero, 46 ans, envisage de son côté de retirer l'un de ses quatre enfants de l'école pour faire des économies.

"Où trouverais-je les 50 pesos d'allocation journalière pour chacun d'entre eux?", s'interroge-t-il.

K.Inoue--JT