The Japan Times - En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe

EUR -
AED 4.276798
AFN 76.973093
ALL 96.541337
AMD 443.660189
ANG 2.0846
AOA 1067.888653
ARS 1669.958677
AUD 1.752514
AWG 2.096182
AZN 1.984351
BAM 1.955625
BBD 2.34549
BDT 142.477215
BGN 1.955625
BHD 0.438161
BIF 3440.791247
BMD 1.164546
BND 1.508565
BOB 8.047278
BRL 6.334667
BSD 1.164496
BTN 104.702605
BWP 15.471612
BYN 3.348
BYR 22825.091832
BZD 2.34209
CAD 1.610159
CDF 2599.265981
CHF 0.936209
CLF 0.027366
CLP 1073.571668
CNY 8.233458
CNH 8.232219
COP 4424.302993
CRC 568.848955
CUC 1.164546
CUP 30.860456
CVE 110.255106
CZK 24.203336
DJF 207.371392
DKK 7.470448
DOP 74.533312
DZD 151.068444
EGP 55.295038
ERN 17.468183
ETB 180.629892
FJD 2.632397
FKP 0.873977
GBP 0.872678
GEL 3.138497
GGP 0.873977
GHS 13.246811
GIP 0.873977
GMD 85.012236
GNF 10119.091982
GTQ 8.9202
GYD 243.638138
HKD 9.065875
HNL 30.671248
HRK 7.535429
HTG 152.446321
HUF 381.994667
IDR 19435.740377
ILS 3.768132
IMP 0.873977
INR 104.745632
IQD 1525.563106
IRR 49041.926882
ISK 149.038983
JEP 0.873977
JMD 186.393274
JOD 0.825709
JPY 180.924237
KES 150.636483
KGS 101.839952
KHR 4662.581612
KMF 491.43861
KPW 1048.137083
KRW 1716.319252
KWD 0.357481
KYD 0.970513
KZT 588.927154
LAK 25252.733992
LBP 104283.942272
LKR 359.197768
LRD 204.961608
LSL 19.736529
LTL 3.438601
LVL 0.704422
LYD 6.330432
MAD 10.755735
MDL 19.814222
MGA 5194.533878
MKD 61.634469
MMK 2445.172268
MNT 4132.506664
MOP 9.338362
MRU 46.438833
MUR 53.651052
MVR 17.938355
MWK 2019.3188
MXN 21.165153
MYR 4.787492
MZN 74.426542
NAD 19.736529
NGN 1688.68458
NIO 42.856154
NOK 11.767853
NPR 167.523968
NZD 2.015483
OMR 0.44694
PAB 1.164595
PEN 3.914449
PGK 4.941557
PHP 68.66747
PKR 326.476804
PLN 4.229804
PYG 8009.281302
QAR 4.244719
RON 5.092096
RSD 117.389466
RUB 89.441974
RWF 1694.347961
SAR 4.370508
SBD 9.584899
SCR 15.747587
SDG 700.4784
SEK 10.946786
SGD 1.508673
SHP 0.873711
SLE 27.603998
SLL 24419.93473
SOS 664.340387
SRD 44.985272
STD 24103.740676
STN 24.497802
SVC 10.190086
SYP 12876.900539
SZL 19.72123
THB 37.119932
TJS 10.684641
TMT 4.087555
TND 3.416093
TOP 2.803946
TRY 49.523506
TTD 7.894292
TWD 36.437508
TZS 2841.64501
UAH 48.888813
UGX 4119.630333
USD 1.164546
UYU 45.545913
UZS 13931.74986
VES 296.437311
VND 30697.419423
VUV 142.156724
WST 3.247609
XAF 655.898144
XAG 0.019993
XAU 0.000277
XCD 3.147243
XCG 2.098812
XDR 0.815727
XOF 655.898144
XPF 119.331742
YER 277.802752
ZAR 19.711451
ZMK 10482.311144
ZMW 26.923584
ZWL 374.983176
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe
En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe / Photo: Mauro PIMENTEL - AFP

En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe

Devant l'entrée de sa maison délabrée, une petite fille se rafraîchit avec sa mère dans une grande bassine remplie d'eau. La chaleur humide est étouffante dans cette favela de Belem, ville d'Amazonie brésilienne qui accueille la COP30.

Taille du texte:

Non loin de là, Rosineide Santos, manucure de 56 ans, estime que "le climat a beaucoup changé" depuis son arrivée il y a une vingtaine d'années à Vila da Barca, quartier pauvre bâti sur des pilotis qui surmontent une eau saumâtre et charriant des monceaux d'ordures.

"Il fait une chaleur intense dès neuf heures du matin", se plaint-elle.

Le réchauffement climatique touche de plein fouet Vila da Barca, où vivent environ 7.000 personnes.

Cette favela est située non loin du centre-ville, juste à côté d'un quartier chic, et à quelques kilomètres du lieu où se déroule depuis lundi la conférence de l'ONU sur le climat, à Belem, capitale de l'Etat septentrional du Para.

Si la préservation de la forêt amazonienne toute proche est un sujet phare de la COP30, "personne ne parle de protéger ceux d'entre nous qui vivent dans l'Amazonie urbaine", dit à l'AFP Gerson Bruno, président de l'association des résidents de Vila da Barca.

"Personne ne discute de la façon dont la crise climatique affecte nos territoires les plus vulnérables", s'indigne ce jeune homme de 35 ans.

Bien que la plus grande forêt tropicale de la planète soit le symbole de l'Amazonie brésilienne, plus de 75% de ses 27 millions d'habitants vivent dans des zones urbaines, selon les données officielles.

A Belem, plus de la moitié de la population vit dans des favelas.

- Eau courante et égouts -

Dans ces quartiers densément peuplés et souvent dépourvus des infrastructures les plus basiques, l'impact de la crise climatique est accentué, notamment par les problèmes de traitement des eaux.

À Vila da Barca, malgré des "débuts problématiques", selon Gerson Bruno, les habitants ont pu obtenir la réalisation de travaux en ce sens à la faveur de la COP.

En majorité noirs et métis, les résidents ont d'abord protesté quand ils ont constaté qu'une station d'épuration serait construite à l'intérieur de leur favela, mais pour profiter uniquement au quartier cossu adjacent.

Cette mobilisation, qui a attiré l'attention des médias locaux après son écho sur les réseaux sociaux, a permis que les autorités débutent enfin des travaux d'installation du tout-à-l'égout à Vila da Barca, tout en améliorant la distribution d'eau courante.

Quelques mois avant la COP, des familles devaient encore acheter des bidons pour se laver.

- "Terre ferme" -

La température maximale de Belem a augmenté en moyenne de 1,96ºC de 1970 à 2023.

De quoi augmenter "la vulnérabilité aux vagues de chaleur et les problèmes de santé associés, ainsi que la pression sur les infrastructures", selon une récente étude scientifique du Centre universitaire de l'Etat du Para.

Belem est également l'une des métropoles les moins arborées du Brésil.

Un paradoxe criant alors qu'elle est cernée par l'énorme forêt amazonienne.

Le gouverneur du Para, Helder Barbalho, le reconnaît auprès de l'AFP: "L'Amazonie urbaine est un défi très important, il faut davantage d'investissements pour équilibrer les solutions pour la forêt et pour les villes."

Devant sa maison à Vila da Barca, sur une passerelle en bois branlante, Elizabeth Campos Serra, retraitée de 67 ans, sait ce qu'elle réclamerait au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva si elle pouvait le rencontrer.

"Je dirais à Lula de nous sortir d'ici, j'aimerais vivre sur la terre ferme."

M.Ito--JT