The Japan Times - Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

EUR -
AED 4.273828
AFN 76.946995
ALL 96.491232
AMD 444.134431
ANG 2.083153
AOA 1067.146829
ARS 1669.165843
AUD 1.753237
AWG 2.097636
AZN 1.980966
BAM 1.9542
BBD 2.34459
BDT 142.303481
BGN 1.954566
BHD 0.438663
BIF 3438.684375
BMD 1.163737
BND 1.509564
BOB 8.07239
BRL 6.332591
BSD 1.164052
BTN 104.781754
BWP 15.48632
BYN 3.366558
BYR 22809.247589
BZD 2.341193
CAD 1.611002
CDF 2597.461852
CHF 0.938967
CLF 0.027397
CLP 1074.688206
CNY 8.229598
CNH 8.221413
COP 4447.80328
CRC 568.434561
CUC 1.163737
CUP 30.839034
CVE 110.174788
CZK 24.257403
DJF 207.291159
DKK 7.46876
DOP 74.628893
DZD 151.41341
EGP 55.400056
ERN 17.456057
ETB 180.95763
FJD 2.643781
FKP 0.87373
GBP 0.87338
GEL 3.136251
GGP 0.87373
GHS 13.299111
GIP 0.87373
GMD 85.537756
GNF 10118.714708
GTQ 8.916661
GYD 243.540587
HKD 9.055463
HNL 30.571605
HRK 7.530577
HTG 152.415201
HUF 383.601503
IDR 19404.501891
ILS 3.742474
IMP 0.87373
INR 104.576386
IQD 1524.49563
IRR 49022.425894
ISK 148.807021
JEP 0.87373
JMD 186.617196
JOD 0.82508
JPY 181.824033
KES 150.485225
KGS 101.768923
KHR 4660.204207
KMF 493.424592
KPW 1047.359423
KRW 1708.226172
KWD 0.357314
KYD 0.97011
KZT 594.835499
LAK 25245.437282
LBP 104251.419271
LKR 359.207421
LRD 205.460884
LSL 19.7664
LTL 3.436213
LVL 0.703933
LYD 6.325848
MAD 10.779115
MDL 19.736924
MGA 5190.749769
MKD 61.589834
MMK 2443.901221
MNT 4128.103718
MOP 9.328901
MRU 46.314848
MUR 53.706166
MVR 17.933213
MWK 2020.825772
MXN 21.246756
MYR 4.788781
MZN 74.352829
NAD 19.7664
NGN 1689.851376
NIO 42.834926
NOK 11.769391
NPR 167.651725
NZD 2.011246
OMR 0.447445
PAB 1.164047
PEN 3.913647
PGK 4.94344
PHP 69.1283
PKR 326.550721
PLN 4.230429
PYG 8005.479439
QAR 4.237133
RON 5.089607
RSD 117.46734
RUB 89.484061
RWF 1693.713173
SAR 4.367043
SBD 9.570368
SCR 15.816466
SDG 699.987654
SEK 10.890898
SGD 1.509012
SHP 0.873104
SLE 27.812442
SLL 24402.983412
SOS 665.07241
SRD 44.988861
STD 24087.008847
STN 24.479956
SVC 10.185704
SYP 12867.393715
SZL 19.760905
THB 37.063279
TJS 10.680309
TMT 4.07308
TND 3.419286
TOP 2.802
TRY 49.551804
TTD 7.886576
TWD 36.243197
TZS 2851.155387
UAH 49.074318
UGX 4118.627632
USD 1.163737
UYU 45.472571
UZS 13957.631338
VES 299.785895
VND 30690.657246
VUV 141.561956
WST 3.241599
XAF 655.420336
XAG 0.019846
XAU 0.000277
XCD 3.145057
XCG 2.097991
XDR 0.815133
XOF 655.42315
XPF 119.331742
YER 277.609268
ZAR 19.840484
ZMK 10475.032648
ZMW 26.919074
ZWL 374.722878
  • AEX

    -0.2800

    944.79

    -0.03%

  • BEL20

    -13.0700

    5014.8

    -0.26%

  • PX1

    -41.3500

    8066.98

    -0.51%

  • ISEQ

    -33.2000

    12737.15

    -0.26%

  • OSEBX

    1.4800

    1641.65

    +0.09%

  • PSI20

    -95.9400

    8104.22

    -1.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    88.2500

    4351.43

    +2.07%

  • N150

    -7.0200

    3685.37

    -0.19%

Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

Le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé jeudi qu'il fera "tout" pour lever l'interdiction de la vente des voitures thermiques neuves au sein de l'Union européenne en 2035, afin de soutenir son industrie automobile en crise.

Taille du texte:

"Il ne doit pas y avoir de coupure brutale en 2035", a martelé le dirigeant conservateur à l'issue d'une réunion à Berlin avec les industriels et syndicats du secteur ainsi que des responsables politiques et gouvernementaux.

Cette date butoir décidée par l'Union européenne, que les constructeurs allemands ont fustigé à tour de rôle le mois dernier, était l'un des points clefs de la réunion.

M. Merz a toutefois insisté sur le fait que la mobilité électrique demeure "la voie principale" à suivre.

Il ne s'agit pas selon lui de "revenir aux anciennes technologies", mais d'"avancer avec l'électromobilité et d'autres formes de motorisations neutres pour le climat".

Ces questions seront abordées lors du Conseil européen à Bruxelles dans deux semaines.

Le chancelier entend y préconiser "une avancée technologique durable vers la neutralité climatique, mais sans fixer de date butoir que nous ne pouvons pas respecter, ce qui serait irréaliste".

Le ton montait ces dernières semaines dans le pays de Volkswagen, Mercedes et BMW, pour que les membres de la coalition définissent une position commune à plaider à Bruxelles, alors que les sociaux-démocrates du SPD tenaient à l'interdiction de 2035.

Le ministre des Finances, Lars Klingbeil, a finalement défendu à son tour l'usage de technologies telles que les prolongateurs d'autonomie et les voitures hybrides rechargeables, "signes de flexibilité".

- Prévisions "trop optimistes" -

Présent à la chancellerie jeudi, Oliver Blume, président du directoire de Volkswagen, premier constructeur européen, a reconnu que la montée en puissance de l'électromobilité prendra "plus de temps" que prévu", selon un communiqué.

"Toutes les prévisions politiques (sur le sujet) étaient trop optimistes", a-t-il ajouté.

Mercredi, l'association européenne du secteur, l'ACEA, a appelé l'UE à assouplir l'interdiction, en demandant notamment une exception pour les carburants alternatifs, comme les agrocarburants ou les carburants de synthèse.

Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d'autonomie ou les hybrides rechargeables au delà de 2035 devrait permettre "d'assurer la compétitivité de notre industrie et des milliers d'emplois en Europe", a abondé Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial.

En toile de fond, la crise profonde traversée par l'automobile allemande, avec des bénéfices en chute libre, des suppressions de postes et fermetures de sites.

Cela met régulièrement en lumière la fragilité du modèle économique allemand exportateur, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie.

Entre le retard sur les modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures de recharge insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs, mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l'ossature du secteur.

Celui-ci a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d'environ 800.000, selon EY.

L'automobile allemande souffre également du coût de l'énergie en hausse depuis l'invasion russe de l'Ukraine, d'une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes.

Les exportations allemandes ont de nouveau reculé en août, a indiqué jeudi l'office Destatis. Cette baisse a été alimentée par la chute des ventes vers les États-Unis, premier partenaire commercial du pays.

- Pas en arrière "fatal" -

Les partis alliés au gouvernement sont par ailleurs convenus d'une enveloppe de 3 milliards d'euros pour financer "la transition vers la mobilité neutre", ce dont devraient profiter les ménages à faibles et moyens revenus pour acquérir des véhicules électriques, a déclaré M. Merz dans la matinée.

Berlin veut également prolonger l'exonération de la taxe fiscale des véhicules électriques de cinq an, au-delà de 2026.

Du côté de l'opposition, les Verts allemands n'ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d'avenir et qu'une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l'Allemagne sur la Chine.

Le pas en arrière de Berlin sur la date butoir de 2035 serait "fatal" et "nuirait au climat, à l'industrie et à l'emploi", a déclaré jeudi Christoph Bautz, directeur général de l'ONG de gauche Campact, invitant la SPD à "ne pas céder".

D'après une étude du Centre de recherche automobile de Bochum (CAR) parue mercredi, l'écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n'a jamais été aussi faible, rendant injustifiée toute remise en cause de l'interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035, selon son directeur, Ferdinand Dudenhöffer.

Y.Kato--JT