The Japan Times - L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

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L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

La Commission européenne a dévoilé mardi son plan pour mettre définitivement un terme aux importations de gaz russe d'ici fin 2027, un défi difficile tant la dépendance de l'Europe demeure importante.

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L'exécutif européen propose d'agir en deux temps: l'interdiction des nouveaux contrats et des contrats courts (spot) existants avec les entreprises russes fin 2025, puis l'extinction de l'ensemble des importations de gaz depuis la Russie deux ans plus tard.

"Il est maintenant temps pour l'Europe de rompre complètement ses liens énergétiques" avec la Russie de Vladimir Poutine, a lancé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, plus de trois ans après l'invasion de l'Ukraine,

"Nous le devons à nos citoyens, à nos entreprises et à nos courageux amis ukrainiens".

Plusieurs fois reportée avant sa présentation mardi au Parlement européen à Strasbourg, cette feuille de route va maintenant être soumise aux Etats membres et au Parlement.

Les discussions s'annoncent sensibles sur fond de craintes d'une nouvelle flambée des prix de l'énergie.

Certes, la part des importations de gaz russe dans l'Union européenne est passée de 45% en 2021 à 19% en 2024.

Mais si l'Union s'est efforcée de réduire ses approvisionnements par gazoducs, elle s'est en partie tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.

Les importations de GNL atteignent ainsi des records.

Et loin derrière les Etats-Unis (45%), la Russie occupe une place centrale en la matière avec 20% des importations de l'UE en 2024, soit 20 milliards de mètres cubes sur la centaine de milliards importés.

La marche sera haute, alors que la Commission promettait dès 2022 de se passer des combustibles russes "à l'horizon 2027".

L'un des grands enjeux sera la diversification des approvisionnements.

L'UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d'augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.

- La France, porte d'entrée -

Il a fallu attendre le 1er mai pour que le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au journal Financial Times de "résoudre très rapidement" le différend avec l'administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja.

Le président américain a lui-même mis une forte pression aux Européens début avril en leur réclamant de commander massivement de l'énergie aux Etats-Unis, à hauteur de 350 milliards de dollars (309 milliards d'euros).

"La Commission risque de remplacer une dépendance désastreuse par une autre - débrancher le gaz de Poutine et brancher celui de Trump", s'est alarmée l'organisation environnementale Greenpeace, qui plaide pour des économies d'énergie et le développement des renouvelables.

Comment vont se positionner les Etats membres ? Certains comme la Hongrie ne cachent pas leur proximité avec Moscou.

D'autres sont de plus en plus dépendants du GNL russe.

La France se retrouve par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification dont celui de Dunkerque. Selon le groupe de réflexion IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie.

De son côté, TotalEnergies avait déjà mis en garde par le passé contre le risque d'une augmentation des prix si l'énergie russe est bannie.

Au-delà du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts qui ont été faits pour réduire la dépendance aux fossiles russes depuis l'invasion de l'Ukraine.

Un embargo sur les importations de pétrole russe a ainsi été instauré fin 2022 dans l'UE. "Nous sommes passés d'un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante", insistait Ursula von der Leyen fin avril à Londres.

Avec sa nouvelle feuille de route, Bruxelles promet de nouvelles actions contre la flotte fantôme russe, des navires pétroliers souvent vieillissants et opérés sous pavillon étranger, accusés d'être utilisés pour contourner les sanctions occidentales.

Des mesures contre les importations russes d'uranium enrichi sont aussi évoquées pour le mois de juin.

"Aujourd'hui, l'Union européenne envoie un message très clair à la Russie : plus jamais, nous ne permettrons à la Russie d'utiliser l'énergie comme arme contre nous", a souligné le commissaire européen Dan Jorgensen.

Y.Ishikawa--JT