The Japan Times - Pékin nie être derrière les cyberattaques visant Washington, Londres et Wellington

EUR -
AED 4.322265
AFN 77.79884
ALL 96.563271
AMD 448.631264
ANG 2.107174
AOA 1079.242739
ARS 1714.753952
AUD 1.754134
AWG 2.118469
AZN 2.003763
BAM 1.955056
BBD 2.368799
BDT 143.855283
BGN 1.955047
BHD 0.443756
BIF 3478.459709
BMD 1.176927
BND 1.5121
BOB 8.144937
BRL 6.553369
BSD 1.176153
BTN 105.707793
BWP 15.463118
BYN 3.396808
BYR 23067.775912
BZD 2.3654
CAD 1.610649
CDF 2589.240146
CHF 0.929055
CLF 0.027436
CLP 1076.296173
CNY 8.245431
CNH 8.217948
COP 4380.217568
CRC 582.678372
CUC 1.176927
CUP 31.188575
CVE 110.223544
CZK 24.26477
DJF 209.440337
DKK 7.468634
DOP 73.801929
DZD 152.427762
EGP 56.192402
ERN 17.65391
ETB 182.872442
FJD 2.674335
FKP 0.872191
GBP 0.871102
GEL 3.160035
GGP 0.872191
GHS 12.878156
GIP 0.872191
GMD 87.092741
GNF 10280.561033
GTQ 9.017608
GYD 246.067451
HKD 9.158537
HNL 31.006206
HRK 7.533046
HTG 153.998527
HUF 386.235782
IDR 19725.30226
ILS 3.7434
IMP 0.872191
INR 105.646865
IQD 1541.774819
IRR 49578.064577
ISK 147.421719
JEP 0.872191
JMD 187.368732
JOD 0.834466
JPY 183.581828
KES 151.823811
KGS 102.876981
KHR 4713.506303
KMF 492.542268
KPW 1059.170509
KRW 1702.954647
KWD 0.362317
KYD 0.980127
KZT 590.415429
LAK 25423.329951
LBP 105340.332622
LKR 364.611316
LRD 208.760596
LSL 19.562359
LTL 3.475161
LVL 0.711912
LYD 6.364579
MAD 10.711371
MDL 19.723498
MGA 5368.957857
MKD 61.565846
MMK 2471.443651
MNT 4188.322624
MOP 9.417118
MRU 46.944164
MUR 54.209086
MVR 18.195907
MWK 2039.424282
MXN 21.165449
MYR 4.763019
MZN 75.208212
NAD 19.562359
NGN 1704.332272
NIO 43.277104
NOK 11.794772
NPR 169.132668
NZD 2.024492
OMR 0.452535
PAB 1.176158
PEN 3.960694
PGK 5.079313
PHP 69.320434
PKR 329.433396
PLN 4.228983
PYG 7970.968153
QAR 4.298883
RON 5.095856
RSD 117.282735
RUB 92.215001
RWF 1713.648195
SAR 4.413977
SBD 9.572534
SCR 16.397361
SDG 707.902685
SEK 10.804234
SGD 1.510775
SHP 0.883
SLE 28.360135
SLL 24679.582221
SOS 670.944799
SRD 45.016245
STD 24360.019782
STN 24.487045
SVC 10.291086
SYP 13013.372014
SZL 19.555562
THB 37.062032
TJS 10.826282
TMT 4.119246
TND 3.420613
TOP 2.833759
TRY 50.542197
TTD 7.995959
TWD 36.877016
TZS 2900.147894
UAH 49.680803
UGX 4254.399865
USD 1.176927
UYU 46.18263
UZS 14180.606247
VES 346.72419
VND 30917.292823
VUV 142.282319
WST 3.259223
XAF 655.707594
XAG 0.015821
XAU 0.000269
XCD 3.180705
XCG 2.119694
XDR 0.81549
XOF 655.707594
XPF 119.331742
YER 280.520932
ZAR 19.609534
ZMK 10593.760367
ZMW 26.344979
ZWL 378.970124
  • AEX

    2.8400

    948.98

    +0.3%

  • BEL20

    11.6300

    5066.32

    +0.23%

  • PX1

    23.5200

    8134.38

    +0.29%

  • ISEQ

    39.1200

    13078.42

    +0.3%

  • OSEBX

    8.3800

    1684.51

    +0.5%

  • PSI20

    50.7500

    8236.85

    +0.62%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.5900

    4206.58

    -0.18%

  • N150

    14.3200

    3783.27

    +0.38%

Pékin nie être derrière les cyberattaques visant Washington, Londres et Wellington
Pékin nie être derrière les cyberattaques visant Washington, Londres et Wellington / Photo: Pedro Pardo - AFP

Pékin nie être derrière les cyberattaques visant Washington, Londres et Wellington

La Chine a rejeté mardi les accusations des gouvernements américain, britannique et néo-zélandais d'être derrière plusieurs cyberattaques contre leurs institutions publiques, et dit avoir "protesté fermement auprès des Etats-Unis et des parties concernées".

Taille du texte:

Pékin "a protesté fermement auprès des Etats-Unis et des parties concernées et prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver ses droits et intérêts légitimes", a déclaré Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Washington "a joint ses forces avec le Royaume-Uni pour monter en épingle ces soi-disantes cyberattaques chinoises", a-t-il dénoncé.

Dans de rares accusations publiques et détaillées désignant Pékin, les trois gouvernements ont dénoncé une série de cyberattaques au cours des dernières années, dans une démarche apparemment concertée pour demander des comptes à la Chine.

Le ministère américain de la Justice a annoncé avoir inculpé sept Chinois pour une "prolifique opération de piratage informatique à l'échelle mondiale" pendant 14 ans visant à contribuer aux "objectifs d'espionnage économique et de renseignement extérieur" de Pékin.

Cette opération a nécessité l'envoi de plus de 10.000 courriels visant des entreprises, hommes politiques, candidats aux élections et journalistes travaillant aux Etats-Unis et à l'étranger, a précisé lundi la vice-ministre de la Justice, Lisa Monaco.

Selon Washington, un groupe baptisé APT31 est à l'origine de ce "programme de cyberespionnage" qui aurait été géré par le puissant ministère chinois de la Sécurité de l'Etat depuis la ville de Wuhan (centre).

Les pirates ont eu accès à "des comptes de messagerie, des comptes de stockage en nuage (cloud, ndlr) et des enregistrements d'appels téléphoniques", a déclaré le ministère américain de la Justice.

- "Défi historique" -

Peu après, le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden a annoncé devant le parlement à Londres que "des acteurs affiliés à l'Etat chinois" avaient commis "deux cyberactions malveillantes" en 2020 et 2021.

Il a dénoncé des cyberattaques contre des parlementaires critiques de Pékin et contre la Commission électorale du Royaume-Uni.

"Il s'agit du dernier épisode d'une série d'activités hostiles de la Chine, qui comprennent le ciblage d'institutions démocratiques et de parlementaires au Royaume-Uni et dans d'autres pays", a-t-il affirmé alors que Londres doit organiser des élections législatives dans quelques mois.

L'attaque contre la Commission électorale avait permis d'avoir accès à des serveurs contenant notamment des copies des registres électoraux avec les données de 40 millions d'électeurs, selon les médias britanniques.

Selon M. Dowden, cette cyberattaque n'aura pas d'incidence sur le prochain scrutin.

Mais l'ambassadeur chinois sera convoqué, a-t-il précisé, et deux individus et leur organisation vont aussi faire l'objet de sanctions pour leur "implication dans des cyberactivités malveillantes", au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde.

Il s'agit de Zhao Guangzong et Ni Gaobin, tous les deux membres de l'organisation APT31, également sanctionnés par les Etats-Unis.

Se voulant rassurant, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déclaré que le Royaume-Uni ferait "le nécessaire" pour assurer sa sécurité et se protéger face au "défi historique" que pose une Chine "de plus en plus affirmée".

- "Calomnies" -

En réaction, l'ambassade de Chine en Grande-Bretagne a dénoncé des accusations "totalement infondées" et "des calomnies".

Dans une annonce coordonnée, Wellington a accusé un groupe lié à Pékin d'avoir piraté en 2021 le système informatique du bureau de parlement en charge de l'élaboration et la publication des lois.

L'agence néo-zélandaise de cybersécurité a établi un lien entre un groupe connu sous le nom d'"APT40", "soutenu par l'Etat" chinois, et une cyberattaque contre des services du parlement, a déclaré mardi la ministre de la Défense Judith Collins.

Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a reconnu devant la presse que l'attribution de la cyberattaque à la Chine était un "pas important", susceptible de jeter un froid sur les bonnes relations avec le principal partenaire commercial du pays.

Wellington a fait part de ses protestations à l'ambassadeur chinois dans le pays, a précisé le chef de la diplomatie néo-zélandaise, Winston Peters.

L'ambassade de Chine à Wellington a rejeté ces accusations "sans fondement" et fait part de son "vif mécontentement".

Ces dernières années, les pays occidentaux se montrent de plus en plus disposés à dénoncer les cyberopérations malveillantes et à pointer du doigt les gouvernements étrangers, en particulier la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l'Iran.

En septembre 2023, M. Sunak avait déjà dénoncé auprès de son homologue chinois Li Qiang des "interférences" de Pékin au parlement de Westminster, après la révélation de deux arrestations pour espionnage survenues six mois auparavant.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni ainsi que la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Canada, font partie du réseau d'échange de renseignements Five Eyes.

burs-arb-lgo-ka/sbr/cab

M.Ito--JT