The Japan Times - Papouasie-Nouvelle-Guinée: des dizaines de morts dans des violences tribales

EUR -
AED 4.317463
AFN 76.998508
ALL 96.333683
AMD 448.415119
ANG 2.10466
AOA 1077.954562
ARS 1712.745849
AUD 1.757306
AWG 2.115942
AZN 1.998787
BAM 1.954974
BBD 2.368699
BDT 143.84799
BGN 1.955253
BHD 0.443182
BIF 3485.42645
BMD 1.175523
BND 1.512261
BOB 8.144558
BRL 6.560827
BSD 1.176103
BTN 105.702434
BWP 15.461809
BYN 3.396578
BYR 23040.255794
BZD 2.36524
CAD 1.609403
CDF 2586.151541
CHF 0.92937
CLF 0.027407
CLP 1075.157072
CNY 8.235597
CNH 8.231202
COP 4386.053592
CRC 582.648831
CUC 1.175523
CUP 31.151366
CVE 110.793206
CZK 24.274849
DJF 208.913655
DKK 7.469145
DOP 73.999725
DZD 152.247869
EGP 56.040599
ERN 17.632849
ETB 182.560617
FJD 2.674139
FKP 0.870919
GBP 0.871504
GEL 3.156306
GGP 0.870919
GHS 13.31276
GIP 0.870919
GMD 86.988619
GNF 10277.009625
GTQ 9.01719
GYD 246.058115
HKD 9.139046
HNL 30.986687
HRK 7.536516
HTG 154.013608
HUF 386.183132
IDR 19704.884887
ILS 3.739163
IMP 0.870919
INR 105.653973
IQD 1539.935464
IRR 49518.917438
ISK 147.411881
JEP 0.870919
JMD 187.360826
JOD 0.833389
JPY 183.590895
KES 151.527089
KGS 102.754251
KHR 4719.72592
KMF 491.368431
KPW 1057.972081
KRW 1687.840145
KWD 0.361238
KYD 0.980044
KZT 590.385496
LAK 25426.567606
LBP 105268.107321
LKR 364.580431
LRD 208.888273
LSL 19.619415
LTL 3.471015
LVL 0.711062
LYD 6.365491
MAD 10.731058
MDL 19.721827
MGA 5360.386328
MKD 61.551767
MMK 2468.994639
MNT 4180.805001
MOP 9.416801
MRU 46.762002
MUR 54.167988
MVR 18.161579
MWK 2041.883969
MXN 21.141021
MYR 4.772902
MZN 75.127469
NAD 19.619741
NGN 1702.769188
NIO 42.965443
NOK 11.821508
NPR 169.124094
NZD 2.024791
OMR 0.451992
PAB 1.176073
PEN 3.955045
PGK 4.998917
PHP 69.193064
PKR 329.323025
PLN 4.227745
PYG 7970.631821
QAR 4.280042
RON 5.09531
RSD 117.315335
RUB 92.396958
RWF 1706.859766
SAR 4.408769
SBD 9.584501
SCR 17.675447
SDG 707.075965
SEK 10.811775
SGD 1.511635
SHP 0.881947
SLE 28.300727
SLL 24650.139199
SOS 671.810002
SRD 44.962586
STD 24330.958002
STN 24.979869
SVC 10.290564
SYP 12997.650698
SZL 19.619322
THB 37.22761
TJS 10.825917
TMT 4.126087
TND 3.391975
TOP 2.830378
TRY 50.467556
TTD 7.995553
TWD 36.840985
TZS 2885.909217
UAH 49.668993
UGX 4254.202286
USD 1.175523
UYU 46.180093
UZS 14165.055473
VES 338.655125
VND 30898.628752
VUV 142.0963
WST 3.257236
XAF 655.679927
XAG 0.016485
XAU 0.000271
XCD 3.17691
XCG 2.119586
XDR 0.813781
XOF 654.1785
XPF 119.331742
YER 280.303781
ZAR 19.627474
ZMK 10581.124982
ZMW 26.343868
ZWL 378.518008
  • AEX

    4.8000

    946.16

    +0.51%

  • BEL20

    14.6200

    5054.48

    +0.29%

  • PX1

    8.1000

    8112.02

    +0.1%

  • ISEQ

    2.6100

    13039.25

    +0.02%

  • OSEBX

    9.6700

    1676.17

    +0.58%

  • PSI20

    2.4600

    8185.83

    +0.03%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.5900

    4206.58

    -0.18%

  • N150

    15.0200

    3768.88

    +0.4%

Papouasie-Nouvelle-Guinée: des dizaines de morts dans des violences tribales
Papouasie-Nouvelle-Guinée: des dizaines de morts dans des violences tribales / Photo: Handout - ROYAL PAPAU NEW GUINEA CONSTABULARY/AFP

Papouasie-Nouvelle-Guinée: des dizaines de morts dans des violences tribales

Des dizaines de corps ont été retrouvés le long d'une route des hauts plateaux reculés de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans un contexte de conflits tribaux, a déclaré lundi la police.

Taille du texte:

De premiers décomptes officiels font état de 49 à 64 morts, des chiffres susceptibles d'évoluer encore. "La police continue à découvrir des restes" humains, a souligné le chef de la police de Papouasie-Nouvelle-Guinée, David Manning.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit des corps de combattants tribaux tués lors d'une embuscade tendue par un clan rival, dans la nuit de samedi à dimanche.

Les faits se sont produits près de la localité de Wabag (Nord), sur les hauts plateaux à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port Moresby, où des conflits ancestraux opposent notamment des tribus Sikin, Ambulin et Kaekin.

M. Manning a expliqué que des "opérations ciblées" étaient en cours pour rétablir "la loi et l'ordre" alors que des échanges de tirs persistaient dans des vallées voisines.

Des effectifs supplémentaires ont été déployés avec "l'instruction claire d'utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher de nouvelles violences et des représailles", a-t-il précisé.

La police a diffusé des images montrant des corps ensanglantés. Certains cadavres, aux membres sectionnés, ont été dénudés par les assaillants et ont fait l'objet d'une mise en scène macabre.

Endémiques depuis des siècles dans cette partie de l'île, les affrontements tribaux ont gagné en intensité ces dernières années avec l'afflux d'armes automatiques et de mercenaires.

Un porte-parole de la police, Samson Kua, a indiqué qu'un véritable arsenal avait été utilisé lors du massacre, comprenant des fusils SLR, AK-47, M4, AR15 et M16, ainsi que des fusils à pompe et des armes à feu de fabrication artisanale.

- "Très inquiétant" -

Le commandant par intérim de la police de la province, Patrick Peka, a déclaré que de nombreux morts semblaient être des mercenaires offrant leurs services aux tribus belligérantes.

"La police et le gouvernement ne peuvent pas faire grand-chose lorsque les chefs et les élites éduquées fournissent des armes, des munitions et font appel aux services d'hommes armés venant d'autres régions de la province", a-t-il estimé.

Le gouvernement de l'île a multiplié ces dernières années les stratégies pour endiguer les violences --répression, médiation, amnistie et d'autres méthodes-- , sans grand succès.

L'armée a déployé une centaine de soldats dans la région, mais cela a eu un impact limité et les services de sécurité restent insuffisants en matière d'effectif et d'armement.

Les forces de police sont pour leur part mal payées et il n'est pas rare que des armes de dotation se retrouvent aux mains des combattants.

Les violences ont souvent lieu dans des sites isolés où des clans lancent des raids ou tendent des embuscades pour se venger d'attaques antérieures.

Les exactions commises s'avèrent souvent particulièrement violentes, les victimes étant découpées à la machette, brûlées, mutilées ou torturées.

Des civils, notamment des femmes enceintes et des enfants, ont été pris pour cible par le passé.

Pour briser le cycle de violences, le député Miki Kaeok a appelé à l'instauration de l'état d'urgence. "Des centaines de vies perdues", a-t-il relevé, "il faut que ça s'arrête".

Plus largement, l'opposition au gouvernement du Premier ministre James Marape a demandé lundi le déploiement de davantage de policiers et la démission du responsable de la police du pays.

La population de Papouasie-Nouvelle-Guinée a plus que doublé depuis 1980, accentuant la pression sur les terres et les ressources tout en exacerbant les rivalités tribales.

Le 11 janvier, l'état d'urgence avait été décrété à Port Moresby après des émeutes ayant fait 16 morts.

Le Premier ministre de l'Australie voisine, Anthony Albanese, a qualifié lundi le massacre de "très inquiétant" et offert "tout le soutien possible" de son pays.

Y.Kimura--JT