The Japan Times - Gaël Perdriau dans la tourmente d'une affaire de chantage à la sextape

EUR -
AED 4.323676
AFN 77.104824
ALL 96.287764
AMD 449.15478
ANG 2.107633
AOA 1079.477459
ARS 1707.495805
AUD 1.759762
AWG 2.119225
AZN 2.003851
BAM 1.951182
BBD 2.37018
BDT 143.798434
BGN 1.954902
BHD 0.443857
BIF 3484.464116
BMD 1.177184
BND 1.512121
BOB 8.160754
BRL 6.522541
BSD 1.17681
BTN 105.552074
BWP 15.48934
BYN 3.414319
BYR 23072.802934
BZD 2.366818
CAD 1.614096
CDF 2589.804341
CHF 0.92915
CLF 0.027232
CLP 1068.306359
CNY 8.273835
CNH 8.262824
COP 4416.205113
CRC 581.93256
CUC 1.177184
CUP 31.195371
CVE 110.655632
CZK 24.296959
DJF 209.209217
DKK 7.469843
DOP 73.515042
DZD 152.77371
EGP 55.879863
ERN 17.657757
ETB 182.875653
FJD 2.695162
FKP 0.874802
GBP 0.873765
GEL 3.160759
GGP 0.874802
GHS 13.519978
GIP 0.874802
GMD 87.698773
GNF 10285.637991
GTQ 9.015662
GYD 246.199383
HKD 9.156194
HNL 31.018902
HRK 7.535266
HTG 154.216309
HUF 390.799143
IDR 19723.538379
ILS 3.75072
IMP 0.874802
INR 105.322342
IQD 1542.110808
IRR 49588.868474
ISK 148.008015
JEP 0.874802
JMD 188.184602
JOD 0.83466
JPY 184.020902
KES 151.731269
KGS 102.94477
KHR 4720.507339
KMF 493.240471
KPW 1059.419541
KRW 1744.810203
KWD 0.361595
KYD 0.980679
KZT 599.466266
LAK 25468.371642
LBP 105475.670196
LKR 364.286254
LRD 208.879243
LSL 19.694379
LTL 3.475918
LVL 0.712066
LYD 6.386223
MAD 10.757988
MDL 19.805125
MGA 5353.239254
MKD 61.553828
MMK 2471.903888
MNT 4183.016448
MOP 9.427766
MRU 46.80498
MUR 54.32737
MVR 18.199431
MWK 2044.768154
MXN 21.11072
MYR 4.784072
MZN 75.222206
NAD 19.694049
NGN 1718.958914
NIO 43.307683
NOK 11.83211
NPR 168.883718
NZD 2.019322
OMR 0.452615
PAB 1.176825
PEN 3.96299
PGK 5.003326
PHP 69.156603
PKR 329.788094
PLN 4.221728
PYG 8018.02282
QAR 4.286248
RON 5.090165
RSD 117.421394
RUB 91.817268
RWF 1709.270911
SAR 4.41527
SBD 9.590221
SCR 17.754871
SDG 708.078758
SEK 10.811668
SGD 1.513417
SHP 0.883193
SLE 28.311399
SLL 24684.960493
SOS 672.764891
SRD 45.109294
STD 24365.328414
STN 25.015156
SVC 10.29663
SYP 13015.998434
SZL 19.66487
THB 36.651626
TJS 10.826567
TMT 4.120143
TND 3.407962
TOP 2.834377
TRY 50.411954
TTD 8.005121
TWD 37.028198
TZS 2909.673566
UAH 49.552718
UGX 4251.954468
USD 1.177184
UYU 45.961218
UZS 14129.150506
VES 335.610168
VND 30996.427247
VUV 143.076622
WST 3.277261
XAF 654.408137
XAG 0.016621
XAU 0.000263
XCD 3.181398
XCG 2.120898
XDR 0.815546
XOF 657.454588
XPF 119.331742
YER 280.759227
ZAR 19.657616
ZMK 10596.068584
ZMW 26.59528
ZWL 379.052711
  • AEX

    -0.4700

    942.26

    -0.05%

  • BEL20

    1.5200

    5057.49

    +0.03%

  • PX1

    -17.0500

    8103.85

    -0.21%

  • ISEQ

    -44.5000

    13044.25

    -0.34%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    -22.1200

    8169.2

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.5300

    4208.88

    -0.06%

  • N150

    -0.7500

    3747.54

    -0.02%

Gaël Perdriau dans la tourmente d'une affaire de chantage à la sextape
Gaël Perdriau dans la tourmente d'une affaire de chantage à la sextape / Photo: OLIVIER CHASSIGNOLE - AFP/Archives

Gaël Perdriau dans la tourmente d'une affaire de chantage à la sextape

Ecarté par sa famille politique, vilipendé par son opposition, l'ex-LR Gaël Perdriau, maire et président de la métropole de Saint-Etienne depuis 2014, résiste depuis sept mois aux appels à la démission, dans la tourmente d’une affaire de chantage à la sextape qui a conduit à sa mise en examen jeudi pour chantage notamment.

Taille du texte:

Au coeur du scandale, une vidéo compromettante tournée en janvier 2015 dans laquelle on voit son ex-premier adjoint centriste et rival politique Gilles Artigues se faire masser par un homme dans une chambre d'hôtel à Paris.

Accusé de chantage politique par M. Artigues, cité dans des enregistrements audio accablants publiés par Mediapart, lâché par la direction des Républicains qui l'a très vite exclu de ses rangs, l'élu de 50 ans a toujours protesté de son innocence. Et résisté à tous les appels à la démission en dénonçant un "acharnement politique" piloté selon lui par son frère ennemi, le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.

Gaël Perdriau assure depuis des mois n'être "ni le commanditaire, ni l'organisateur, ni un utilisateur" de la vidéo et cette affaire l'a "terriblement blessé", comme il le disait dans un entretien à l'AFP en fin d'année dernière.

Sous pression, il a rapidement limogé son directeur de cabinet, également éclaboussé par le scandale, tandis qu'un de ses adjoints municipaux accusé d'avoir tourné les images compromettantes démissionnait. Lui-même a plusieurs fois répété qu'il ne démissionnerait pas, même en cas de mise en examen.

Il a cependant dû renoncer à ses fonctions représentatives à la mairie et se mettre en retrait total de la présidence de la métropole, où certains veulent désormais réduire ses indemnités, faute de l'avoir convaincu de démissionner. En même temps, il tient tête à ses adversaires politiques en affirmant qu'il "ne rase pas les murs".

- "Méthodes politiques" -

Généralement réputé affable, le quinquagénaire a été décrit par ses détracteurs comme un homme autoritaire qui use ses collaborateurs et se montre capable de gros coups de sang lorsqu'on lui résiste.

En novembre, ses efforts pour bloquer la publication d'un article de Mediapart sur ses "méthodes politiques" ont suscité une tempête de protestations, avant d'être finalement retoqués par décision judiciaire.

Politiquement, cet élu qui a fait toute sa carrière à Saint-Etienne revendique son appartenance à la droite sociale telle qu’incarnée par le Général de Gaulle ou Philippe Séguin.

Né à Cholet (Maine-et-Loire) en 1972, il intègre l'École supérieure de commerce de Saint Etienne à l'âge de vingt ans. Étudiant, il milite au Parti républicain, puis à Démocratie libérale, avant de rejoindre l’UMP et enfin Les Républicains.

Cadre commercial chez Total, puis GDF Suez pendant une quinzaine d’années, il s'investit parallèlement dans la vie associative stéphanoise. Il devient conseiller municipal dans l’équipe de Michel Thiollière (UDF-Rad), de 1995 à 2008. Après la défaite de 2008 dans le cadre d'une triangulaire UMP/centristes/PS, il s'impose peu à peu comme le leader à droite dans l’opposition à Maurice Vincent (PS).

Il est finalement élu maire en 2014 avec le soutien de l'homme qui l'accuse aujourd'hui de chantage, l'UDI Gilles Artigues, lequel devient alors son premier adjoint. Il est réélu confortablement en 2020 et conserve la présidence de la métropole de 400.000 habitants.

Ses critiques vis-à-vis de la ligne adoptée par LR à la présidentielle de 2022 - "rétrécissement identitaire" et "volonté d’union des droites" - finissent par lui coûter la vice-présidence du parti. Il avait commencé à prendre ses distances avec LR fin 2021 en critiquant vertement la ligne très musclée d'Eric Ciotti et la droitisation de la candidate à la présidentielle Valérie Pécresse.

Il a souvent répété que ce sont ses positionnements politiques qui ont déclenché une campagne "odieuse" contre lui.

S.Ogawa--JT