The Japan Times - Bassines: un manifestant entre la vie et la mort, enquête sur les violences

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Bassines: un manifestant entre la vie et la mort, enquête sur les violences
Bassines: un manifestant entre la vie et la mort, enquête sur les violences / Photo: Thibaud MORITZ - AFP

Bassines: un manifestant entre la vie et la mort, enquête sur les violences

Un manifestant est entre la vie et la mort après de violents affrontements avec les forces de l'ordre samedi dans les Deux-Sèvres, dont autorités et organisateurs se rejettent la responsabilité sur fond d'opposition à un projet de retenues d'eau.

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Le pronostic vital de cet homme de 30 ans, victime d'un traumatisme crânien, restait engagé dimanche selon le parquet de Niort qui a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles trois manifestants au total, dont une femme de 19 ans et un autre homme de 27 ans, ont été grièvement blessés.

Selon un bilan encore provisoire fourni par le parquet, 29 gendarmes ont été blessés, dont deux grièvement sans que leur vie soit menacée, sept manifestants au total ayant été pris en charge par ailleurs par les secours.

Mais les organisateurs - le syndicat agricole Confédération paysanne, le collectif d'associations Bassines non merci et le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre - font état d'un bilan beaucoup plus lourd : 200 manifestants blessés, dont 40 graves.

Celui du parquet ne porte que sur les blessés officiellement secourus, ce qui peut expliquer l'écart entre les chiffres.

- "Intox" -

Depuis samedi, autorités et organisateurs se renvoient la responsabilité des violences survenues autour de la bassine en construction à Sainte-Soline, l'une des 16 prévues dans la région pour une capacité totale de six millions de mètres cubes.

Ce projet porté par une coopérative d'agriculteurs irrigants, avec le soutien de l'État, est contesté de longue date parmi d'autres en Poitou-Charentes, où la question des "bassines" incarne les tensions croissantes autour du partage de l'eau à l'heure du changement climatique.

Le rassemblement, comme le précédent fin octobre, avait été interdit par la préfecture et plus de 3.000 forces de l'ordre ont été mobilisées autour du chantier. Selon les autorités, il a réuni quelque 6.000 manifestants, dont un millier d'activistes radicaux; une "intox" pour les organisateurs, qui parlent de 30.000 personnes.

Leur répartition en trois cortèges avait pour but déclaré d'encercler la bassine pour en "stopper" la construction mais des affrontements ont rapidement éclaté sur le site, transformé en scène de guerre, les deux camps s'accusant d'avoir tiré les premiers, grenades lacrymogènes ou cocktails molotov.

Le gouvernement a dénoncé "un déferlement de violence intolérable", les organisateurs "une opération de répression massive" et "une dérive violente de l'État". Une grande partie de la foule est restée pacifique, selon des journalistes de l'AFP.

- Observateurs -

Selon eux, les cortèges ont été ciblés avant et après leur arrivée sur les lieux par des tirs de grenades lacrymogènes, assourdissantes et explosives "de type GM2L et GENL", ainsi que de LBD 40. "Des grenades ont été envoyées très loin et de manière indiscriminée" et les détonations "étaient régulièrement suivies de cris d'appel au secours".

La LDH pointe aussi des tirs en direction d'élus et des entraves à l'arrivée des secours, en particulier pour le manifestant entre la vie et la mort qui n'aurait pas été héliporté avant plus de trois heures, selon les organisateurs.

Les autorités imputent le délai d'intervention des secours à des violences renouvelées sur les gendarmes qui devaient sécuriser leur accès au site. Selon la préfète des Deux-Sèvres, "à aucun moment, les élus n'ont été identifiés dans cette zone".

"Face à des individus extrêmement violents", les gendarmes assurent avoir fait "un usage proportionné de la force, en utilisant massivement du gaz lacrymogène", ainsi que des grenades de désencerclement "pour préserver leur intégrité" et des tirs de LBD "dans les moments de grande tension". Au total, 4.000 grenades ont été tirées par les forces de l'ordre, selon le ministre de l'Intérieur.

T.Sato--JT